Hausse de 7,7% du compte de taxes à Waterloo

Les contribuables waterlois recevront une facture foncière plus élevée dans leur bas de Noël. L’entrée en vigueur d’un nouveau rôle d’évaluation fera augmenter le compte de taxes d’environ 7,7% dans le cadre de l’exercice financier 2013.

Avec une majoration moyenne de 11% de la valeur des propriétés (nouveau rôle d’évaluation 2013-2015), l’administration Russell a dû faire de la gymnastique comptable pour diminuer le fardeau fiscal de ses citoyens. Sans grande marge de manœuvre, le conseil a tout de même convenu de réduire le taux de taxes de 0,03$, passant de 0,90$ à 0,87$ / 100$ d’évaluation.

«Depuis 2006 (arrivée au pouvoir de l’équipe Russell), nous allons de surprise en surprise, mais nous trouvons toujours des solutions», mentionne le maire Pascal Russell pour illustrer le portrait de sa ville.

Dans les faits, une maison de la rue Foster de 149 200$ en 2012 verra sa valeur atteindre les 175 800$, l’an prochain. Quant à la note foncière, elle se chiffrera à 2374, 21$ (+219,41$ par rapport à 2012). Pour une habitation de la rue des Flandres évaluée à 296 100$ (2012), l’évaluation s’établira à 312 800$, soit un ajout de 89,21$ sur l’addition foncière.

Du côté des taxes de services, la Ville n’a pratiquement rien changé à ce sujet. L’unique hausse touche la taxe «police» et la taxe «pompier» qui passent de 119$ à 136,75$ et de 118$ à 133$ par résidence. Les commerces, institutions et les industries devront aussi contribuer à l’effort en déboursant 45$ pour avoir accès aux écocentres.

Pour l’année qui vient, Waterloo prévoit des revenus de 8 345 062$ (+8,04%, 7 723 687$ en 2012).

L’administration publique (1,4M $), les loisirs et culture (1,1M $) et l’hygiène du milieu (1,18M $) sont les principaux déboursés de la Ville en 2013.

«Ce qu’on a présenté ce soir (18 décembre), c’est acceptable. Les gens sont conscients des enjeux», indique le maire Russell.

La préservation du lac Waterloo a refait surface dans les discussions lors de la séance spéciale du conseil. Au moment de l’adoption du budget, le conseiller Paul-Éloi Dufresne a voté contre les prévisions budgétaires pour protester contre l’avenue prisée par la Ville en ce a qui a trait au futur de l’étendue d’eau. Les élus ont en effet entériné un avis de motion sur un règlement de financement de l’assainissement du lac. Une décision politique qui mènera notamment à une consultation publique sur l’avenir du lac en 2013.

L’absence d’un montant de 100 000$ au budget 2013 pour la réalisation d’une étude de caractérisation du lac serait à l’origine du désistement du conseiller municipal. «Je suis venu en politique pour le lac», a expliqué Paul-Éloi Dufresne pour justifier sa sortie publique. Sa collègue, Louise Côté, est revenue à la charge en rappelant à l’élu l’existence du fonds de roulement de la Ville pour des dépenses imprévues en cours d’année comme une étude.