Une 14e saison pour la patrouille à vélo

SÉCURITÉ PUBLIQUE. Cellulaire au volant et à vélo, application des règlements municipaux et du Code de la sécurité routière, présence de chiens dans les parcs, surveillance sur le réseau des pistes cyclables, respect des traverses piétonnières. La patrouille à deux roues du Service de police de Granby (SPG) est de retour sur la voie publique pour une 14e année d’affilée

Depuis le 2 mai dernier, les agents Martin Noël, Frédéric Gemme et Dave Paris sillonnent les rues, les quartiers, les parcs, le réseau cyclable et le centre-ville à vélo dans le cadre de leurs fonctions au SPG. Mais au-delà de leur mandat, les policiers-patrouilleurs vont également à la rencontre du public afin de répondre à leurs interrogations sur les règlements municipaux, les droits et devoirs des usagers de la route. Le rôle d’une police de proximité, a rappelé l’agent Marc Farand, relationniste au SPG, lors d’un point de presse, cet après-midi.

« Granby a un très bon réseau de pistes cyclables avec plusieurs axes qui traversent la ville. Beaucoup de touristes viennent à Granby pour faire du vélo alors c’est important qu’on soit présent sur les vélos pour faire appliquer les réglements et sécuriser notre clientèle touristique », a indiqué l’agent Farand.

Un travail de terrain au quotidien qui se fait en collaboration avec les membres de la Patrouille verte de la Ville de Granby et les patrouilleurs de la Corporation d’aménagement récréotouristique de La Haute-Yamaska (CARTHY).

De petits rappels

À l’approche de la période des vacances estivales, le SPG profite de ce moment de l’année pour inviter les utilisateurs du réseau routier (marcheurs, cyclistes, automobilistes) à faire preuve de respect notamment en ce qui a trait aux traverses piétonnières. 

« L’une des infractions que l’on voit fréquemment sur les pistes cyclables, c’est le non-respect des traverses piétionnières. Elles sont prioritaires pour les piétons. Toutefois, elles ont un petit côté ambiguë: est-ce qu’on laisse passer les vélos ou les piétons. À vélo, pour avoir la priorité, il faut débarquer du vélo », a mentionné le sergent Frédéric Gemme.

Et bien que cette pratique soit très tendance, le port d’écouteurs à bicyclette est interdit, selon le Code de la sécurité routière.  « Les gens vont souvent penser qu’on a seulement droit à un écouteur. À vélo, on n’a le droit à aucun écouteur et la raison est simple, c’est pour une question de sécurité », a ajouté le sergent Gemme.

Le cellulaire à vélo ( amende de 80 $ plus les frais), le cycliste qui circule à contre-sens et les excès de vitesse sur les portions récréotouristiques (la limite est de 20 km/h dans le secteur du CINLB) du réseau cyclable sont d’autres comportements dangereux qui sont constatés par les policiers qui patrouillent en duo.

« Le cellulaire à vélo est interdit depuis quelques années et plusieurs personnes ne le savent pas », a confié l’agent Martin Noël qui patrouille la ville à vélo depuis 12 ans.

Phénomène de l’heure, le vélo électrique continue de gagner des adeptes. Or, plusieurs initiés ometteraient de porter le casque de sécurité. En cas d’infraction, le constat peut atteindre jusqu’à 100 $, selon la Société d’assurance automobile du Québec. « L’obligation de porter un casque en tout temps sur la voie publique est obligatoire », a fait savoir l’agent Dave Paris.