Val-des-Cerfs: un plan d’action de 12 ans axé sur la réussite des élèves

ÉDUCATION. Répondant aux exigences du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, la Commission scolaire du Val-des-Cerfs (CSVDC) vient de se doter d’un Plan d’engagement vers la réussite (PEVR) qui tracera la voie à suivre pour les quatre prochaines années.

«Le ministre place la barre haute, mais nous accorde 12 ans pour atteindre sept grands objectifs (voir tableau). Notre premier plan d’action couvre la période 2018-2022 et sera révisé après quatre ans, puis après huit ans», indique le président de la CSVDC, Paul Sarrazin.

Le directeur général, Éric Racine, estime que les cibles du Ministère au niveau du taux de diplomation, de la maîtrise de la langue française ou des améliorations des milieux de vie sont «ambitieuses, mais réalistes».

«Il faut bien comprendre que le PEVR n’est pas seulement un document administratif, mais un plan de société qui interpelle à la fois les enseignants, les directions d’école, les conseils d’établissement, les parents et la communauté tout entière. La démarche du Ministère part du principe que chacun de nous peut faire une différence dans la réussite des élèves»», précise-t-il.

Carl Morrissette, directeur général adjoint responsable des services éducatifs, signale que «la démarche sera graduelle, de manière à obtenir des résultats durables».

«Nous avons du temps devant nous, dit-il, mais il nous faut passer à l’action dès maintenant de façon à rencontrer l’échéancier du Ministère.»

Obligation de résultat

Les commissions scolaires ont une obligation de résultat, mais ne seront pas pénalisées financièrement si elles ne rencontrent pas les objectifs du ministère de l’Éducation au terme du processus de 12 ans.

«La mission de l’école reste la même, mais les moyens pour atteindre les objectifs de réussite éducative évoluent avec le temps. Les commissions scolaires devront rendre des comptes au Ministère et s’ajuster tout au long du processus. Il leur faudra également faire preuve de sagesse, être capables de se remettre en question et de changer leur façon de faire au besoin», explique M. Racine.

Chaque école sera libre de déterminer les moyens à prendre pour rencontrer les attentes gouvernementales, mais devra soumettre son plan à la Commission scolaire pour approbation.

«Certaines écoles ne donnent pas de devoirs aux élèves. D’autres établissements peuvent choisir de mettre plus d’emphase sur les maths, les langues ou une autre matière. La décision leur appartient, mais les objectifs à rencontrer restent les mêmes pour tous», ajoute M. Morrissette.

 

SEPT OBJECTIFS, UNE MÊME VISION

. Porter à 90 % la proportion des élèves de moins de 20 ans qui obtiennent un premier diplôme ou une première qualification.

. Réduire de moitié les écarts de réussite entre différents groupes d’élèves.

. Augmenter à 80 % la proportion des enfants qui commencent leur scolarité sans présenter de facteur de vulnérabilité pour leur développement.

. Porter à 90 % le taux de réussite de l’épreuve ministérielle d’écriture, langue d’enseignement, de la quatrième année du primaire (réseau public).

. Augmenter de cinq pour cent la part de la population adulte qui démontre des compétences élevées en littératie.

. Ramener à 10 % la proportion d’élèves entrant à 13 ans ou plus au secondaire (réseau public).

. Faire en sorte que tous les bâtiments du parc immobilier scolaire soient dans un état satisfaisant.