Accident mortel chez Sani-Eco: un accident conclut le coroner
La mort de Cynthia Hardy, écrasée par son charriot élévateur en janvier 2013, est purement accidentelle. Le coroner chargé de faire la lumière sur les circonstances de cet accident de travail mortel survenu chez Sani-Eco en vient à la même conclusion que la Commission de la santé et sécurité au travail (CSST).
Au terme de son enquête, le coroner Alexandre Crich conclut que le charriot élévateur opéré par la Waterloise Cynthia Hardy a percuté un muret, le 23 janvier 2013. «Lorsqu’elle frappa ce dernier, la roue arrière gauche du chariot élévateur était dans le vide et le chariot élévateur bascula latéralement», écrit le médecin spécialiste. La victime, qui ne portait pas de ceinture de sécurité à ce moment, a été éjectée de son siège et a été écrasée par le cadre de protection du bolide.
Le coroner rappelle, comme l’a fait la CSST en juillet dernier lors de la publication de son rapport d’une vingtaine de pages, que Cynthia Hardy, 35 ans, avait suivi toutes les formations nécessaires à l’opération de charriot élévateur. Il souligne qu’elle était également réputée pour suivre les consignes de sécurité, n’ayant fait l’objet d’aucun signalement au sein de l’entreprise Sani-Eco.
Les analyses toxicologiques effectuées sur la dépouille de Cynthia Hardy ont révélé la présence de stupéfiants (méthamphétamines, amphétamines et cannabis) dans son sang et son urine. Toutefois, le coroner Crich n’a fait aucun lien entre la présence de ces drogues dans son organisme et les circonstances ayant mené à sa mort qu’il qualifie de «traumatisme non intentionnel». Le coroner n’émet aucune recommandation en lien avec ce tragique accident.