Aucune accusation criminelle contre un policier de Bromont

RÉSULTAT. Le constable Stéphane Bazinet, un policier du Service de police de Bromont qui faisait l’objet d’une enquête de la Direction des normes professionnelles de la Sûreté du Québec, ne fera pas l’objet d’accusations criminelles confirme le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).

«Après analyse du dossier, le DPCP n’est pas moralement convaincu que des infractions criminelles auraient été commises. Le dossier est clos», a souligné, lundi, Me Jean Pascal Boucher, porte-parole du Bureau du DPCP.

La Sûreté du Québec avait spécifié, jeudi dernier, que la Direction des normes professionnelles avait terminé son enquête en lien avec un événement qui concernait un policier de Bromont. Ledit dossier a été acheminé, par la SQ, au Directeur des poursuites criminelles et pénales. «Le dossier a été transmis depuis un certain temps», précise Me Boucher.

Jean Bourgeois, le directeur du Service de police de Bromont, se limite aux commentaires formulés par le DPCP. «On ne commentera pas le dossier étant donné qu’il y a encore une action au civil», dit-il.

Rappelons que le 19 mars dernier, la Direction des normes professionnelles de la SQ avait ouvert une enquête concernant le constable Stéphane Bazinet à la demande du directeur du Service de police de Bromont, Jean Bourgeois.

Le policier Bazinet et son employeur, la Ville de Bromont, font l’objet d’une poursuite au civil. Un citoyen réclame 120 000$ pour avoir subi les frais d’une arrestation robuste. Dans la mise en demeure, «il y avait des éléments sur lesquels on a des obligations en tant qu’organisation policière, lorsqu’il y a des allégations criminelles. On a demandé à la Sûreté du Québec de faire enquête dans ce dossier pour assurer la transparence», indiquait, au mois de mars dernier, Jean Bourgeois.