Autre percée à l’international pour les Vergers de la Colline

AFFAIRES. Les produits des Vergers de la Colline pourront bientôt être dégustés en Espagne. L’entreprise familiale de Sainte-Cécile-de-Milton vient de réaliser sa première percée sur le marché européen.

Ce sont six produits des Vergers de la Colline qui se retrouveront dans des bars, des épiceries et des marchés de l’Espagne, se réjouit Xavier Roy-Perras, le directeur des ventes externes.

Il indique que les premières boîtes destinées au marché européen quitteront l’entreprise de la route 137 le 12 août.

L’opération séduction a débuté en janvier par un échange courriel entre le directeur des ventes et les futurs clients. «Il y a eu entre quatre et cinq courriels d’échangés et les acheteurs voulaient venir visiter nos installations. Ils sont venus visiter en juin et ils ont été très impressionnés», raconte M. Roy-Perras.

Un produit, le cidre pétillant Api-Hop, a particulièrement charmé les acheteurs espagnols pour son goût authentique et différent, indique Xavier Roy-Perras. Ce dernier fait remarquer que les cidres du Québec sont différents de ceux fabriqués en Europe. «Là-bas, il y a moins d’innovation dans le cidre. Ils sont plus conservateurs. Nous, nos produits sont épicés et aromatisés, ils sont vraiment différents. C’est comme si on démocratisait ce qui est pour eux le cidre», précise-t-il.

Le directeur des ventes assure que cette récente percée entraine du rayonnement tant pour l’entreprise que pour la région. «On est fier du produit de qualité qu’on offre et de la notoriété locale que cela va entrainer».

Les Vergers de la Colline qui a commencé la production de cidre en 2002 vise grand. «Notre but est de grossir d’année en année», souligne M. Roy-Perras. L’entreprise d’une soixantaine d’employés exporte aux États-Unis depuis 2014, et récemment dans les Maritimes et en Ontario.

Le contrat entre l’entreprise de Sainte-Cécile-de-Milton et les acheteurs espagnols n’est pas défini. «Il n’y a pas de contrat en soi. C’est une entente de bouche à oreille. Ils feront ce qu’ils ont à faire et on fera ce qu’on à faire et après on verra», conclut-il.