Canac a bénéficié de la vente de Rona

AFFAIRES. Canac, la chaîne de quincaillerie et de matériaux de construction qui s’installera dans les prochains mois à Granby, a profité de la vente de Rona à la société américaine Lowe’s.

Jean Laberge, le président de Canac, n’hésite pas à l’admettre sans toutefois donner de chiffres précis. «Oui, ça m’a aidé. Bien des gens ont commenté en venant ouvrir des comptes chez nous qu’ils n’étaient pas intéressés à aller encourager des Américains».

En février dernier, le conseil d’administration de Rona a approuvé la vente de l’entreprise à Lowe’s pour un montant de 3,2 milliards $, une transaction qui est encore au cœur de l’actualité en raison de la tenue d’une commission parlementaire qui reste à venir. L’affaire, qui a vu les partis d’opposition harceler le gouvernement Couillard pour ne pas avoir tenté quoi que ce soit pour empêcher la vente d’un fleuron québécois, a même coûté son emploi au ministre Jacques Daoust.

Mais Jean Laberge ne s’en plaindra pas. «Même les fournisseurs sont plus polis avec moi ces derniers temps. Canac devient plus gros et les affaires sont plus intéressantes», a-t-il laissé savoir après avoir indiqué que deux autres magasins s’ajouteront aux 24 que compte actuellement la chaîne québécoise, un à Granby et une autre à Saint-Hubert.