Chaud devant, prévoir de l’attente
BAIGNADE. Depuis son ouverture le 22 juin, la seule et unique piscine extérieure de Granby regorge de baigneurs. La piscine Horner, située au coin de la rue du même nom et de la rue Laval Sud, a attiré plus de 600 baigneurs durant la fin de semaine de canicule, les 28 et 29 juin.
Bien que la capacité maximale de baigneurs de la piscine soit de 150, la chef sauveteuse Jessica Bédard a affirmé qu’ils doivent parfois refuser l’accès aux nageurs lors des journées chaudes d’été.
Selon celle qui a plus de cinq ans d’expérience comme sauveteuse, une piscine extérieure supplémentaire à Granby serait la bienvenue. «C’est sûr qu’il pourrait en avoir plus. C’est tellement l’fun», a-t-elle lancé enthousiaste.
Saint-Hyacinthe et St-Jean-sur-Richelieu dénombrent respectivement huit et quatre piscines extérieures, en plus de jeux d’eau. Le directeur général de la Société de sauvetage, Reynald Hawkins, assure qu’aucune donnée n’existe sur le nombre de piscines publiques qu’une ville devrait avoir selon sa population. «C’est sûr qu’il faut réfléchir selon le taux de population. Ces dernières années, les villes avaient tendances à installer des jeux d’eau plutôt que des piscines. Cependant, c’est toujours préférable des piscines», admet-il.
Mission prévention
Jessica Bédard est responsable des piscines municipales depuis septembre 2013. Le mot d’ordre : prévention. «On en fait énormément. Surtout des avertissements auprès des parents. Dans nos règlements, tous les enfants de moins de sept ans doivent être accompagnés dans l’eau par un surveillant de plus de 14 ans. La présence sur le bord de la piscine n’est pas suffisante», explique Jessica Bédard.
De son côté, la Société de sauvetage parcourra les cours d’eau et piscines de la province par la Brigade Splash afin de sensibiliser les sauveteurs, les utilisateurs ainsi que les chefs sauveteurs à la responsabilité qu’ils partagent pour assurer la sécurité dans les lieux de baignade. Même si les blessures les plus fréquentes dans les piscines extérieures sont de simples éraflures ou des foulures, le directeur général assure qu’une noyade en milieu supervisé devrait toujours être évitée. Depuis 1977, le taux de pourcentage de noyade dans les piscines publiques est de 1%.