Commission des libérations conditionnelles: le père de la fillette de Granby va en appel

REQUÊTE. Après avoir essuyé un revers dans sa tentative d’obtenir une semi-liberté, le mois dernier, auprès de la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC), le père de la fillette de Granby porte sa cause en appel.

Condamné à quatre ans de prison en janvier 2022 après avoir plaidé coupable à une accusation de séquestration, l’homme d’une trentaine d’années avait tenté de recouvrer une semi-liberté en s’adressant aux instances de la CLCC. Une demande que lui avait refusé l’organisation fédérale en avril dernier malgré qu’il ait purgé le tiers de sa peine.

«Vous n’êtes toujours pas en mesure d’expliquer la violence que vous avez choisi de déployer à l’endroit de votre fille. Vous comprenez que les décisions que vous avez prises au moment des évènements étaient “irrationnelles” et inacceptables, mais n’êtes pas en mesure d’aller plus loin dans votre réflexion. La Commission croit essentiel que vous exploriez davantage l’origine de cette violence», avait indiqué la CLCC dans sa décision.

Décédée tragiquement en avril 2019, la fillette âgée de 7 ans avait été retrouvée enrubannée et dans un piètre état par des policiers.

Quant à la belle-mère de l’enfant également impliquée dans cette histoire qui avait secoué le Québec, cette dernière a été condamnée à perpétuité en décembre 2021. Reconnue coupable de meurtre au 2e degré et de séquestration, la femme sera éligible à une libération conditionnelle après avoir passé 13 ans derrière les barreaux.