De gros projets pour le Regroupement Environnement Haute-Yamaska
ÉCOLOGIE. Bien que le récent rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) laisse présager des jours plus difficiles en raison des changements climatiques, rien n’empêche des organisations locales de passer de la parole aux actes en posant des gestes pour préserver la planète. C’est la voie qu’empruntera le Réseau Environnement Haute-Yamaska (REHY) qui mènera une série de projets dans la région au cours des prochains mois.
Le REHY, qui regroupe divers partenaires défendant la cause environnementale dans la région de la Haute-Yamaska, a fait part de ses intentions, mardi, à l’occasion d’un déjeuner-conférence sur les changements climatiques présenté au Zoo de Granby. Profitant de la présence d’Angelica Alberti-Dufort, spécialiste en vulgarisation scientifique d’OURANOS, l’organisme a tiré parti de la tribune pour dévoiler quelques-uns de ses projets qu’il entend mener prochainement.
Point de presse à venir annonçant un don écologique de 13,5 hectares dans la tourbière Saint-Charles, projet d’une servitude de conservation pour une propriété de 30 hectares à Shefford, plan de conservation et de mise en valeur de cinq parcs-nature à Granby, suivi du martinet ramoneur et du réseau de nichoirs en collaboration avec le Zoo, débat sur l’environnement lors des prochaines élections provinciales. Oui, l’agenda du REHY sera chargé en 2022, reconnait Bernard Valiquette, l’un des membres de l’organisation.
«On a besoin de bonnes nouvelles en environnement puisque ça ne va pas super bien sur la planète. Le rapport du GIEC nous dit qu’il est assez urgent d’agir.» «Au niveau régional, nous, on continue, on se motive et on travaille fort. De voir que ces projets vont se réaliser, ça fait du bien», a indiqué M. Valiquette.
«C’est assez exceptionnel de voir un regroupement d’organismes impliqués en environnement qui s’associe à des municipalités. On sent qu’il y a un intérêt et ça nous rend plus résilients comme région. Chacun dans nos domaines respectifs, je pense qu’on a intérêt à se mettre ensemble pour s’adapter aux changements climatiques. C’est le mandat de notre réseau de faire circuler les informations et de faire connaître les projets», a ajouté le porte-parole du REHY.
Rappelons qu’au début du mois d’avril, le GIEC a révélé qu’il restait environ trois ans aux états pour limiter les émissions de gaz à effet de serre (GES) afin de limiter la hausse des températures du globe à 1,5 degré.