Défi vélo mont Ventoux: plus de 62 000 $ pour soutenir la jeunesse

COMMUNAUTÉ. Le groupe de 11 cyclistes philanthropes du Défi vélo mont Ventoux a vécu récemment toute une aventure en roulant plus de 500 km en Provence au profit du Fonds Jeunesse de la Fondation du Centre hospitalier de Granby (CHG). Un séjour de l’autre côté de l’Atlantique qui s’est clos sur une bonne note avec la remise d’un don de 62 855 $ à la Fondation.

Du 25 juin au 1er juillet dernier, les généreux cyclistes, qui ont parcouru une partie de la Provence pour la bonne cause, en ont vu de toutes les couleurs sur ce circuit valloneux et montagneux, dont le point culminant était de gravir le mont Ventoux. Ce mythique sommet n’a rien d’une partie de plaisir puisqu’il est considéré comme l’un des plus difficiles à gravir de tous les grands cols, selon plusieurs vainqueurs du Tour de France. Malgré le défi de l’éreintante ascension, les participants du Défi vélo mont Ventoux ont tous réussi le trajet de 21 km et les 1600 mètres de dénivelé.

Quatre cyclistes ont par ailleurs repoussé leurs limites en défiant à trois reprises au cours d’une même journée le sommet du Géant de Provence. Trois randonnées de 137 km (au total) et 4400 mètres de dénivelé.

«Lors de ma semaine de vélo et l’ascension du mont mythique, j’ai gardé en tête que ce défi serait un accomplissement de groupe, car nous étions un si beau groupe soudé serré. À mon arrivée au sommet, j’ai ressenti une fierté inouïe d’avoir réussi à grimper tant de côtes très à pic. Je n’arrêtais pas de me répéter intérieurement: tout ce qui monte redescendra. C’est coquin, mais c’est ce qui m’a permis de garder le courage. Ce périple fut pour moi: le voyage d’une vie. Merci à tous de m’avoir soutenue »,  a déclaré Marilène Gagné, inhalothérapeute.

Le député de Granby et ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, était également du voyage tout comme la directrice générale de la Fondation du CHG, Suzanne Surette. «Un défi d’une vie pour changer des vies», a-t-elle indiqué par voie de communiqué.

Grâce au montant amassé, la Fondation pourra financer des initiatives dédiées à la jeunesse (0-18 ans), dont l’arrivée d’un membre canin au sein de l’équipe de la DPJ. «Ce chien de soutien émotionnel aidera les jeunes à recharger leurs batteries affectives et à surmonter des situations et épreuves difficiles. Cela peut être lors d’une visite d’un parent, une rencontre médicale, une annonce, un témoignage avec la police, une présence au tribunal, etc.»

Une portion des fonds servira, entre autres, à faire une différence dans la vie de jeunes de la Haute-Yamaska (inscriptions à des camps de jour, des camps de vacances spécialisés ou des répits estivaux, paiement fragmentaire de frais pour la continuation des études post-secondaires).