Démentèlement de points de vente de drogue à Granby: des suspects comparaissent

FAITS DIVERS. Quelques individus ont comparu cet après-midi, au palais de justice de Granby, en lien avec cette opération de démantèlement de points de vente de méthamphétamine.

Rappelons que tôt ce matin, dans le cadre du projet Ecko, le Service de police de Granby (SPG) a procédé à l’arrestation de six personnes qui sont membres d’un réseau.

Assistés du groupe tactique d’intervention de la Sûreté du Québec, les agents du SPG ont frappé à trois endroits. Un appartement de la rue Decelles, une résidence de la rue Centre et un garage situé sur le boulevard de la Mairie ont été visités par les policiers.

À l’appartement de la rue Decelles, le SPG a procédé à l’arrestation de la tête dirigeante, un homme de 48 ans. André Coulombe demeurera détenu jusqu’à sa prochaine comparution prévue lundi prochain. Une femme de 32 ans de Granby a également été appréhendée sur place. Cette dernière a été libérée sous promesse de comparaître. Elle sera de retour devant le tribunal le 10 août prochain. La suspecte fait face à une accusation de possession de drogue dans le but d’en faire le trafic.

Sur la rue Centre, trois hommes et une femme ont été arrêtés par les forces de l’ordre. Un homme de 25 ans et un homme de 40 ans ont été libérés sous sommation. De son côté, un individu de 31 ans a été libéré sous promesse de comparaître. Ce dernier fait aussi face à une accusation de possession de stupéfiants dans le but d’en faire le trafic ainsi qu’une femme de 41 ans qui a été libérée sous promesse de comparaître. Elle sera également de retour au palais de justice le 10 août prochain.

Bilan de l’opération

Jusqu’à maintenant, le Service de police de Granby parle d’un bilan provisoire. «Nos policiers ont saisi du cannabis, du haschisch, de la cocaïne, des méthamphétamines et des champignons hallucinogènes. Une somme d’argent avoisinant 10 000 $ a été également saisie. De plus, cinq véhicules et une motoneige ont été perquisitionnés», a déclaré le porte-parole du SPG, Guy Rousseau.

Des informations du public concernant ces points de vente de stupéfiants ont mené au déclenchement d’une enquête en septembre dernier.

Avec la collaboration d’Éric Patenaude.