Des classes temporaires à l’école Saint-Vincent-Ferrier
ÉDUCATION. Le paysage de la cour extérieure de l’école primaire Saint-Vincent-Ferrier, à Bromont, sera différent à la rentrée scolaire. Pour pallier le manque d’espace assorti à une hausse de la clientèle, la commission scolaire du Val-des-Cerfs (CSVDC) a récemment procédé à l’installation de trois unités modulaires, a constaté GranbyExpress.com.
Jusqu’à tout récemment, des élèves de l’école Saint-Vincent-Ferrier, située dans le secteur Adamsville à Bromont, devaient se rendre dans le sous-sol de l’église du village, faute d’espace. Les frais entourant la location de ce local étaient assumés par les municipalités de Brigham, Bromont et East Farnham.
Or, la CSVDC a récemment entrepris d’aménager, à même la cour extérieure de l’institution scolaire, trois unités modulaires, qui se trouvaient auparavant à l’école Saint-Bernard de Granby. «On a déplacé ces unités de manière à accueillir la clientèle de Saint-Vincent-Ferrier dès la rentrée scolaire, et ce, pour les prochaines années», indique, en entrevue avec GranbyExpress.com mercredi, le directeur général de la CSVDC, André Messier. Ces installations temporaires logeront trois classes de l’école située dans le secteur Adamsville à Bromont.
Pour l’année scolaire 2014-2015, la CSVDC n’aura donc pas à utiliser le local paroissial. Toutefois, ce portrait devrait changer dès l’année scolaire 2015-2016, selon les prévisions de la CSVDC. «Pour les deux ou trois prochaines années, on devrait subir une hausse de la clientèle. Dès 2015-2016, nous pourrions faire à nouveau appel au local de la Paroisse», précise M. Messier.
Selon les dires de ce dernier, il semble que la hausse de clientèle dans le secteur desservi par l’école Saint-Vincent-Ferrier ne soit que passagère. «Selon nos analyses, nous n’aurons pas besoin, d’ici trois ans, d’autres locaux. Dans ce contexte, nous n’entrons pas dans les critères du ministère [de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS)] pour un agrandissement», poursuit le DG. Parmi les paramètres étudiés par le MELS, notons l’indisponibilité de classe dans un rayon de 20 kilomètres et une hausse d’au moins 125 jeunes sur trois ans.
Des unités confortables
Au dire d’André Messier, les unités modulaires temporaires ont les mêmes dimensions qu’une classe ordinaire. «À l’école Saint-Bernard, leur utilisation n’a pas été problématique. Il y a de l’espace suffisant pour accueillir les enfants», dit-il, en faisant allusion à la présence d’une ardoise et de la disponibilité d’un réseau internet sans fil.
De plus, avec ces installations temporaires, les enfants bénéficieront d’un avantage. «Les unités sont situées tout près de l’école. Contrairement à la Paroisse, ils n’auront pas à mettre leur manteau et leurs bottes pour accéder au bâtiment principal», poursuit le directeur Messier. Au courant de l’été, un passage «fermé» sera aménagé et reliera les unités modulaires à l’école.