Disparition de Jacques Choquette: son frère propose un arrangement
DISPARITION. Le frère de Jacques Choquette, ce Granbyen disparu depuis presque 16 mois, espère enfin délier les langues ; il propose même de prendre un arrangement avec des personnes qui auraient des informations permettant à la famille de retrouver son corps.
Robert Choquette, qui avait lancé un vibrant cri du cœur via le GranbyExpress à l’occasion du premier anniversaire de la disparition de son frère, n’a pas perdu espoir de pouvoir enfin lui offrir un dernier repos. Selon ce que lui ont rapporté les autorités policières, ce dernier serait bel et bien décédé. Dans une vidéo de près de six minutes publiée le 17 février dernier sur la page Retrouvons Jacques Choquette, M. Choquette s’adresse aux personnes qui posséderaient des informations permettant de localiser la dépouille.
«Si toutefois, vous voulez quelque chose en retour de vos informations, dites-le nous. On va vous mettre en contact avec un avocat qui prendra arrangement avec vous. Si cela fait votre affaire, vous donnerez l’information», lance-t-il. Ce dernier espère recueillir de nouveaux renseignements ou des informations déjà transmises aux autorités qui pourraient contribuer à débloquer l’enquête si elles sont entendues par des membres de la famille. «Peut-être que ça nous dirait quelque chose», lance l’enseignant de métier, qui déplore que les enquêteurs de la Sûreté du Québec ne disent « absolument rien» aux proches en ce qui a trait aux démarches en cours.
En attente d’un message
Espérant la collaboration du public, une ligne téléphonique anonyme et confidentielle a été lancée par l’entourage de M. Choquette: 450-915-9320. Seule une boîte vocale est déclenchée lorsqu’un appel est logé à ce numéro. «Personne ne va vous appeler, ni vous parler. Si vous avez peur, faites appeler quelqu’un d’autre. Allez dans une cabine téléphonique, mais dites-nous ce que vous savez», implore Robert Choquette, toujours dans sa vidéo.
En entrevue avec le GranbyExpress à la fin octobre, Robert Choquette, refusant de croire que son frère aurait pu mettre fin à ses jours ou quitter de son propre gré, expliquait que la thèse de l’homicide était la seule valable à ses yeux. Celui-ci défendait également que le disparu n’était pas lié au crime organisé ou à un quelconque regroupement aux activités illicites.
Rappelons que le 3 novembre 2016, le résident de la rue Georges-Cros avait quitté son domicile à bord de son véhicule vers 18h, informant sa conjointe qu’il se rendait à un rendez-vous d’environ une heure. Cette dernière, accompagnée par son beau-frère, a alerté les autorités le soir même, estimant suspecte l’absence prolongée de l’entrepreneur. Le temps brumeux leur laissait croire que le président du groupe B-Crete, une entreprise située à Roxton Pond, aurait pu être victime d’un accident de la route. Seule la Mercedes C300 de Jacques Choquette a été retrouvée incendiée le lendemain, sur le rang Petit 6, à Saint-Valérien-de-Milton.