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Éclosion de gastroentérite au CHG

L'hygiène des mains est primordiale pour stopper les éclosions et les éviter.

SANTÉ. Si les épisodes d’éclosions en matière de SARM (Staphylococcus Aureus résistant à la Méthicilline), d’ERV (Entérocoques résistants à la Vancomycine) et de C. Difficile (Clostridium difficile) se sont résorbés au cours des dernières semaines, les employés du centre hospitalier de Granby (CHG) ne sont pas au bout de leur peine. Depuis lundi, l’unité de psychiatrie est aux prises avec une éclosion de gastroentérite.

«Nous n’avons qu’une seule éclosion et elle a été déclarée aujourd’hui [lundi]. Il s’agit de gastroentérite à l’unité de psychiatrie», a précisé, lundi soir, Chantal Gariépy, directrice générale adjointe au Centre de santé et de services sociaux (CSSS) de la Haute-Yamaska, lors de la séance ordinaire du conseil d’administration de l’établissement.

Trois cas ont été confirmés, tandis que deux patients ont été placés en isolement préventif et qu’un autre cas était en suspension.

Contrairement aux autres types d’éclosions, aucune grande désinfection de l’unité ne sera orchestrée. «Le virus [de la gastroentérite] ne survit pas longtemps sur les surfaces, alors nous préconisons une désinfection régulière des surfaces tactiles», dit-elle. L’hygiène des mains, tant chez les employés, les visiteurs que les patients, est également d’une grande importance.

L’état de santé des employés de l’unité est également sous surveillance, mais avec un bémol. «La situation est difficile à évaluer parce qu’il y a également des cas de gastroentérite dans la communauté», indique Mme Gariépy.

Suivi

Les cas de SARM ont connu une importance diminution au cours des dernières semaines. Si à la deuxième période de l’année, 10 cas avaient été répertoriés et 9 à la troisième période, ils sont passés à 2 à la période 4.

Un seul cas de ERV a été enregistré à la quatrième période, contre 4 à la période précédente. «Il s’agit d’un cas non nosocomial. C’est un patient de l’extérieur et il n’y a pas eu de transmission», mentionne Chantal Gariépy. Enfin, un seul cas de C. difficile a été noté en période 4.