Granby: la candidate Bourdon veut s’attaquer à la mobilité durable

ÉLECTIONS. La conseillère sortante du district trois et à nouveau candidate, Julie Bourdon, veut pallier aux problématiques de transport constatées à Granby et dans son propre quartier. Pour y parvenir, elle souhaite doter la ville d’un plan de mobilité durable.

Si ce thème n’est pas explicitement évoqué par les citoyens lors de son porte-à-porte, les problèmes qu’il pourrait contribuer à régler, eux, sont monnaie courante. «Il y a du trafic, de la circulation, de la vitesse dans nos rues. On le sait, c’est souvent ça les problématiques qui ressortent souvent dans nos quartiers, tout ce qui a trait avec la sécurité routière», explique d’emblée Mme Bourdon, élue pour la première fois lors des partielles de décembre 2015.

Le district se développant considérablement, une pression accrue est mise sur les infrastructures, ajoute-t-elle. C’est notamment le cas du pont Patrick-Hackett et de la rue Mountain. Désirant proposer plus que des solutions à court terme généralement déployées par la Ville, la politicienne de 34 ans veut que cette dernière prenne un virage en se basant sur la politique 2018-2030 du gouvernement provincial. Cette stratégie devrait être déposée en avril. Pas besoin, toutefois, d’attendre jusque-là pour faire nos devoirs, précise l’élue sortante, faisant valoir qu’il est impératif de s’attaquer rapidement au dossier afin de réduire le nombre de véhicules sur nos routes.

Trois piliers et quatre axes

Une telle stratégie devrait reposer, selon l’élue, sur trois piliers. Ils consistent en la mise sur pied de pôles d’échanges en aménageant l’actuel terminus pour tous les modes de transports, le développement d’une plate-forme pour faciliter les transports en tous genres ainsi qu’une tarification via une carte mensuelle donnant accès à ceux-ci. Quatre axes devraient faire partie intégrante du plan, soit le transport en commun, l’autopartage, le covoiturage ainsi que les transports actifs.

«Il n’y a pas une solution, il y en a plusieurs. La mobilité durable, ce n’est non plus de dire aux citoyens de ne plus utiliser leur voiture, c’est de leur offrir d’autres options», explique la politicienne.

D’autres enjeux

Si elle est réélue le 5 novembre prochain, la jeune maman compte continuer de travailler sur différentes questions locales sur lesquelles elle s’était déjà penchée au cours des deux dernières années. La participation citoyenne en fait notamment partie. «J’ai organisé six rencontres citoyennes et il y a plus de 200 personnes qui sont venues l’année passée. L’objectif, c’est de continuer ça chaque année». Les aménagements en loisir à l’intérieur de son district seront également à l’ordre du jour. «De ce côté-ci de la rivière, il n’y a pas nécessairement de jeux d’eau», explique-t-elle. Les problèmes de déboisement sont aussi au cœur de ses priorités.