Ian Brochu: d’organisateur politique à aspirant conseiller dans le district 2

ÉLECTIONS. Habitué à l’organisation des luttes politiques, qu’elles soient municipales ou provinciales, Ian Brochu fait cette fois directement le saut dans l’arène à titre de candidat. Il tente actuellement d’obtenir la faveur des résidents du district deux.

L’homme de 45 ans est entre autres designer en environnement et travailleur autonome depuis 2001. Bien connu à Granby, il en est à l’organisation de sa septième campagne. Le père de deux adolescentes avait notamment travaillé à celle du maire élu en 2013 et à nouveau candidat, Pascal Bonin. L’aspirant élu tient toutefois à préciser qu’il n’est pas nécessairement en accord avec toutes les décisions et orientations prises par l’administration sortante au courant du dernier mandat. Il se présente de façon indépendante, assure-t-il. «Si c’est Pascal (Bonin) qui est élu, ça ne veut pas dire que je vais manger dans sa main».

Travailler pour et avec tous

Ayant l’envie de se lancer comme candidat depuis 2012, Ian Brochu tente le coup pour la toute première fois, estimant que le moment est venu. Il souhaite changer les choses localement : selon lui, le conseiller sortant, Jean-Luc Nappert, a mis trop d’emphase sur les dossiers reliés à l’environnement au détriment d’autres initiatives aussi importantes pour  la qualité de vie des citoyens. M. Brochu qualifie d’ailleurs le conseiller sortant «d’unidimensionnel».

«J’ai souvent le sentiment qu’il travaille plus pour le conseil de quartier. C’est correct, mais il y a 3400 résidents dans le quartier, pas juste une cinquantaine de personnes», ajoute celui qui dit vouloir travailler pour tous les citoyens.  «Les gens du district vont toujours passer en premier, mais une fois assis à la table (du conseil), je vais travailler pour Granby au complet», explique-t-il.

Des idées plein la tête

M. Brochu avoue avoir une tonne d’idées pour améliorer son district. Il souhaite d’abord diversifier les activités proposées au parc Daniel-Johnson et aux abords du lac Boivin. Du beach soccer et du street soccer pourraient s’avérer intéressants, selon lui. «Même si au moment où l’on se parle on ne peut pas se baigner dans le lac Boivin, ça pourrait être intéressant d’avoir accès à une plage», ajoute-t-il, citant en exemple des villes comme Cowansville ou Magog qui possèdent une telle infrastructure.

L’aspirant élu souhaite aussi que le projet de la ville d’aménager un snowpark au parc Terry-Fox soit digne de ce nom et fait par «les bonnes personnes». «Il ne faut pas se contenter de mettre un canon à neige sur une butte. Il faut qu’il y ait des obstacles, de l’action et que ce soit un bel environnement», explique-t-il.

Ian Brochu souhaite aussi nommer et protéger le ruisseau situé entre le parc Terry-Fox et la rue Quévillon et s’assurer que la passerelle l’enjambant, prévue par la Ville, se concrétise bel et bien. «Ça fait quatre ans qu’elle a été promise, mais elle n’a jamais été faite», rappelle-t-il. L’asphalte de certains secteurs de la Terrasse Bellevue doit aussi impérativement être refait. «Il y a un sentiment dans certaines sections de la Terrasse Bellevue où les gens se sentent oubliés», fait valoir le candidat. L’amélioration du parc Jérémia-Duhamel est aussi dans sa mire.