IGA: une nouvelle acquisition pour la famille Gaouette
ÉCONOMIE. L’enseigne IGA Fafard, sur la route 112, disparaitra bientôt définitivement du paysage de la ville. L’épicerie a été rachetée le 17 avril par la famille Gaouette, déjà propriétaire du IGA de la rue des Évangélines, à Granby.
Par Aline Honigmann
Pour Jasen Gaouette, copropriétaire du magasin avec Marcel Gaouette et Chantal Therrien, l’acquisition du IGA Fafard représente un «chemin naturel» d’expansion. «[L’épicerie] était accessible, puisque M. Fafard a acheté un autre commerce et quittait donc Saint-Césaire, et nous restons quand même proches de Granby», mentionne-t-il.
Avec un deuxième magasin propriété de la famille, «chaque boss aura désormais son propre spot, le mien étant situé à Saint-Césaire», poursuit Jasen Gaouette.
Une passation en douceur
M. Fafard a fermé l’épicerie le 17 avril au soir pour une dernière fois. Un inventaire a immédiatement été réalisé par les nouveaux copropriétaires, pour une ouverture normale dès le lendemain.
«On a racheté les stocks, les équipements, tout ce qu’on fait généralement dans ce type d’acquisition là. Et le magasin a ouvert le lendemain, comme il l’a toujours fait», se félicite le nouveau directeur du supermarché, ravi que la clientèle n’ait décelé aucun changement.
Quant au personnel, M. Gaouette a tenu à rassurer les employés déjà en poste, puisqu’aucune mise à pied n’est prévue. «Ce que je veux, c’est augmenter les ventes du magasin, j’espère donc embaucher plus de personnel», affirme-t-il.
La part belle au rayon microbrasserie
Si le nouveau directeur ne compte pas faire de gros changements au sein du magasin, il prévoit tout de même augmenter l’espace réservé aux produits du terroir ainsi qu’à la microbrasserie.
«C’était mon dada à Granby, c’est sûr que je l’amène ici. Je vois que la job était déjà quand même bien faite [par mon prédécesseur], et nous allons essayer d’augmenter ces rayons en cherchant les meilleurs produits.»
Jasen Gaouette compte également faire la part belle aux produits de cidriculture et aux vins québécois, grâce à la proximité de Rougemont. «Je sais qu’il n’y a presque rien en ce moment, mais je compte en amener beaucoup [dans les rayons]. Tout dépendant bien sûr de l’avancée du projet de loi 88 [qui permettrait aux viniculteurs du Québec de vendre en épicerie].»