Indice de vitalité économique des localités: qu’en est-il de Granby?
MUNICIPALITÉS. L’Institut de la statistique du Québec (ISQ) vient de diffuser les résultats sur l’indice de vitalité économique des localités québécoises pour l’année 2018. Le classement de Granby demeure relativement le même (371 en 2016 versus 369 en 2018). C’était évidemment avant la pandémie.
«Dans nos trois secteurs, la pandémie n’a pas eu un si grand impact négatif sauf pour le secteur commercial où c’est plus difficile. Dans la construction, ça continue au même rythme. Il y a même une demande encore plus grande qu’avant la pandémie. On a des familles de Montréal qui viennent s’installer. Au niveau industriel, c’est neuf ou dix usines qui ont été construites dans l’année de la pandémie. Les gens se sont ajustés. On va manquer de terrains. Pour la main-d’œuvre, c’est revenu comme avant. On a un manque criant de main-d’œuvre spécialisée. La pandémie a poussé les salaires vers le haut», constate le maire Pascal Bonin qui croit que Granby tire son épingle du jeu par rapport à des villes de même taille.
«En comparaison de Drummondville, Victoriaville, Saint-Hyacinthe ou Saint-Jérôme, Granby s’en tire très bien. On ressort avec la qualité de vie et la nature que l’on offre. Avec la pandémie, les gens cherchent de la villégiature. Et c’est ce qu’on offre. C’est un avantage comme notre proximité de Montréal. L’Estrie en général bénéficie d’une aura particulière avec le télétravail. On est très bien positionné au plan économique», ajoute le premier magistrat de Granby.
Produites tous les deux ans pour le compte du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH), rappelons que les données de l’indice sont utilisées pour moduler la répartition des enveloppes budgétaires destinées au développement local.