Le Esmond, le nouveau restaurant de l’usine 231
RESTAURATION. Un restaurant ouvrira ses portes au troisième étage de l’usine 231 à Granby, dès cet automne. Le concept se démarquera de ce que l’on retrouve habituellement en ville, selon l’un des copropriétaires, Cédrick Duhamel. Il sera possible d’observer les cuisiniers à l’œuvre lorsqu’ils prépareront les repas.
Par Andréanne Turmel
Le but premier était d’offrir un endroit accessible pour les employés des petites moyennes entreprises qui sont installées à l’usine 231, l’immeuble de la défunte usine Ranger située à l’angle des rues Cowie et Saint-Charles. «C’est un service qu’on veut redonner aux gens qui travaillent fort», exprime M. Duhamel qui, avec les trois autres propriétaires, a investi un peu plus de 100 000 $ dans ce projet. Le menu du midi sera donc moins cher, avec une thématique de style bistro.
Le soir, par contre, l’ambiance ne sera pas la même. «On voulait se détacher du lot de restaurants familiaux, en se rapprochant davantage d’une ambiance de sorties de couple ou entre amis», explique-t-il. Un menu complètement différent a par conséquent été songé pour l’heure du souper, mais le copropriétaire affirme que le tout restera abordable.
Un chef à l’oeuvre
L’aspect le plus intéressant de l’Esmond, d’après le Cédrick Duhamel, est le fait qu’il y aura cinq places assises près du chef. «C’est l’assiette qui fait la réputation d’un restaurant. Donc à la place de cacher le cuisinier, on va le mettre en avant-scène», énonce-t-il. 60 autres personnes pourront s’asseoir dans le restaurant, mais seront plus éloignées du cuistot.
Le chef en question, Antoine Bossé, est aussi l’un des quatre copropriétaires. Ce dernier vient par ailleurs de terminer l’enregistrement de l’émission de télévision Le combat des villes, où il représentera Granby à partir du 21 juin sur les ondes de Radio-Canada.
Bien que la salle à manger soit située au troisième étage, personne n’aura à gravir d’escaliers pour y accéder puisqu’un ascenseur avec vue sur l’extérieur est en pleine construction. «C’était important dans notre approche, de rendre l’endroit accessible à tous», ajoute M. Duhamel, rappelant que l’usine 231 est aussi pourvue d’un grand stationnement.
M. Duhamel croit que le cachet industriel du restaurant saura plaire à la clientèle. En effet, le local se situe dans l’ancienne usine Ranger, construite en 1863. Le copropriétaire compte se baser sur les briques centenaires et le plafond en bois franc pour la décoration. Les fenêtres ont récemment été changées, ce qui fait en sorte qu’un des murs est presque entièrement vitré et permettra ainsi de laisser passer beaucoup de lumière.
Aucune date d’ouverture officielle n’a été annoncée pour le moment, puisque M. Duhamel affirme que Le Esmond ne pourra pas fonctionner tant que l’ascenseur ne sera pas terminé de bâtir. Environ huit emplois devraient être créés, selon les estimations des copropriétaires.