Le micropuçage de chats et de chiens obligatoire dès 2023 à Granby

MUNICIPAL. Les propriétaires de chats et de chiens devront obligatoirement faire micropucer leur animal sur le territoire de la Ville de Granby dès 2023. 

Réunis en séance extraordinaire ce matin, les élus ont donné le feu vert à ce règlement avec l’adoption d’un avis de motion obligeant le micropuçage de la gent canine et féline. «À partir du 1er janvier 2023, tout chien ou chat gardé sur le territoire de la Ville doit être muni d’une micropuce sauf lorsque cette procédure est contre-indiquée pour des raisons médicales, selon l’avis écrit d’un médecin vétérinaire», peut-on lire dans le sommaire décisionnel remis aux journalistes.

«À un certain point, on n’a aucune idée du nombre de chats et de chiens sur le territoire. Le micropuçage va nous aider à bien maîtriser ces informations. Si on perd notre animal, on va pouvoir le retrouver facilement avec ce registre électronique (…). Ça va servir autant aux citoyens qu’à la Municipalité. C’est une question de respect pour les animaux», a commenté le maire Pascal Bonin.

Les propriétaires des bêtes pourront également se prévaloir d’un programme de subvention à compter du 1er janvier 2022. La Ville remettra 30 $ en 2022 pour une demande de remboursement à la suite d’un micropuçage d’un animal, 20 $ en 2023 et 10 $ en 2024 sur présentation de pièces justificatives. Selon l’Ordre des vétérinaires du Québec, l’implantation d’une micropuce «varie entre 40 $ et 100 $».

Comme bien d’autres villes de la province, Granby a connu sa part de problèmes notamment avec les chats errants dans les dernières années. Malgré quelques tentatives pour tenter de résorber la situation, entre autres, avec l’instauration d’un programme de capture et de stérilisation, le phénomène des animaux qui errent demeure.

«Ce que je peux dire aux gens qui ne seront pas contents de la mesure, c’est que je ne le fais pas pour les humains, mais bien pour les animaux. C’est pour les protéger et faire en sorte qu’ils soient répertoriés et qu’ils puissent retourner à la maison (…). Le bien-être animal ne devrait pas être rediscuté en 2021, selon moi», a déclaré le maire Bonin.