Le plan vert de François Bonnardel
ÉLECTIONS. Le plan vert de François Bonnardel passera par la restauration des eaux de la Yamaska. S’il obtient la faveur populaire le 3 octobre prochain, le député sortant de Granby entend accélérer la remise en état de la rivière grâce au Fonds bleu de 650 M$ que souhaite mettre sur pied la Coalition avenir Québec (CAQ).
«La qualité de notre eau et l’état de nos lacs et de nos rivières sont extrêmement préoccupants. On se doit de donner un coup de barre majeur dans les prochaines années et d’investir rapidement dans les organismes de bassin versant. Avec ce fonds (bleu), on veut démontrer aux organismes qu’on prend au sérieux la situation», a déclaré le candidat de la CAQ en point de presse ce matin.
Pour soutenir cette enveloppe de 650 M$ dédiée à la cause environnementale, un prochain gouvernement de la CAQ la financerait, entre autres, en augmentant les redevances des industries qui consomment l’eau.
«Ça nous prend un plan d’action pour accélérer la restauration des eaux de la Yamaska. Ça veut dire quoi? C’est un plan sur une durée quatre ans dans un prochain mandat qui va nous amener à établir des mesures qui seront réalistes et bien ciblées. Et nécessairement, d’aller chercher les sommes adéquates», a indiqué François Bonnardel.
Rappelons que la rivière Yamaska sillonne six circonscriptions (Brome-Missisquoi, Granby, Iberville, Johnson, Saint-Hyacinthe et Richelieu). Devant l’étendue de l’affluent, François Bonnardel entend d’ailleurs mobiliser l’ensemble des élus concernés par la situation dans le cadre de la restauration de la rivière. «On ne pourra pas faire ça seul», a mentionné le caquiste.
Invité à préciser les modalités et les coûts d’un éventuel rétablissement des eaux de la Yamaska, le candidat a esquivé la question en signifiant qu’il était trop tôt à ce stade-ci pour étaler des propositions concrètes. «Pour le moment, c’est un peu prématuré de définir les sommes spécifiques qui pourraient aller à la région.»
Autre promesse du caquiste: la mise sur pied d’une maison du développement durable de la Yamaska, dont la mission serait de mettre en valeur les efforts environnementaux réalisés sur le territoire.
«Ça pourrait regrouper toutes les organisations qui sont actives dans le développement de la Yamaska et qui sont parties prenantes des efforts qu’elles-mêmes font. Je veux étudier cette faisabilité. D’avoir cette maison du développement durable, je pense que concrètement ça enverrait un signal extrêmement important à la population.»