Les barrages routiers plus nombreux en août
PRÉVENTION. Si vous vous promenez à Granby en voiture durant le mois d’août, ne soyez pas surpris de voir une présence policière plus accrue. Les policiers ont récemment eu comme consigne d’ériger bon nombre de barrages routiers afin de contrer l’alcool et les drogues au volant.
Le Service de police de Granby (SPG) déploiera ses opérations à toute heure du jour et les fera de manière aléatoire. «On ne ciblera pas seulement les artères principales ou commerciales, on va essayer d’être présents partout, à tout moment», explique le porte-parole du SPG, Marc Farand.
Le mois d’août a été ciblé par les policiers puisqu’il y a une «surreprésentation» de la présence de l’alcool ou bien des drogues au volant. Plusieurs personnes profitent des vacances estivales et donc, «il y a des occasions de plus de consommer», commente M. Farand.
Durant la période du 24 juin au 7 septembre, le SPG effectue normalement environ 30 % de ses arrestations annuelles en matière d’alcool et de drogue au volant. De cette statistique, la moitié se déroule seulement en août.
Les six équipes de patrouilleurs travailleront donc à dépister les conducteurs qui contreviennent à la loi «pour réduire la possibilité de risques d’accidents ou de conséquences reliés à la conduite avec les capacités affaiblies».
La police de Granby tient aussi à rappeler que sa campagne de sensibilisation Prudence Patience Respect s’applique par ailleurs dans sa prévention pour contrer l’alcool et les drogues au volant.
«Quand on consomme de l’alcool ou des drogues, on n’est pas obligé de faire ça rapidement, souligne M. Farand. On peut prendre une consommation à la fois et attendre que celle-ci soit éliminée. Il ne faut pas trop consommer, il y a des risques au niveau de la santé. Si on doit prendre la route, il faut être prudent en utilisant les différentes alternatives possibles comme le transport en commun. Il faut respecter les lois et règlements, mais aussi les autres conducteurs, tout comme soi-même pour éviter les blessures de ce qui découle de la conduite avec les capacités affaiblies.»
Annuellement, le SPG intercepte une centaine de personnes qui ont décidé de prendre leur voiture même s’ils ont consommé de la drogue ou de l’alcool. «On suit la tendance provinciale; ça se stabilise», admet M. Farand.