Les femmes en réponse au SOS!

JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES. Voilà 34 ans, maintenant, le directeur général et fondateur de SOS Dépannage-Moisson Granby, Norman Dunn, fondait son organisme avec à son bord sept femmes, qui s’avèrent aujourd’hui être les pionnières de l’organisme. Contacté par le Granby Express, M. Dunn raconte comment les femmes ont été le pilier qui soutient, encore aujourd’hui, l’OBNL qui vient en aide à tant de gens dans le besoin.

« Elles sont très encourageantes, car à l’époque, je me souviens de leur travail et à quel point elles étaient diversifiées dans l’aide qu’elles apportaient. De la réception de la marchandise, à la transformation des produits. C’était une réelle vocation pour elles, une dévotion sans pareil et elles répondaient toujours à l’appel. C’est d’ailleurs ce qui m’avait épaté, voir autant de femmes fascinées… c’est le gaz dont j’avais besoin pour continuer. »

C’est avec cette reconnaissance empreinte d’émotions et de respect que M. Dunn se commémore, bien sûr, les sept « premières », mais d’une façon plus exhaustive, l’œuvre générale que les femmes ont apportée au sein de l’OBNL qui a été mis sur pied. Le directeur général de SOS Dépannage-Moisson Granby salue aussi l’esprit visionnaire au féminin de ses collaboratrices, qui représentent par le fait même, les trois quarts de ses 64 employés permanents.

« Les femmes font ce qu’elles ont à faire, mais au-delà de cette évidence, elles voient plus loin. Elles ont toujours deux coups d’avance sur nous… elles appellent ça leur sixième sens. J’ai voulu développer ce sixième sens, mais je n’ai toujours pas réussi. On va donc les garder un peu plus longtemps! », fini le philanthrope, à la blague bien entendu.  

Loin de vouloir se conforter dans les clichés stéréotypés, M. Dunn se sent dans l’obligation de souligner l’aspect émotionnel que les femmes, toutes à leur honneur, ont su développer davantage que les hommes.

« J’ai toujours aimé travailler avec les femmes, car elles ont une sensibilité que nous, les hommes, ne savons pas exprimer comme elles le font ».

Norman Dunn termine cette entrevue en se remémorant, au début de l’organisme, des cas de femmes violentées. Il se rappelle très bien que même s’il était parfois impossible de les aider, rappelons que l’organisme a vu le jour dans les années 80, il tenait à ce qu’elles puissent toujours nourrir leurs familles, mais aussi, qu’elles partent avec un  numéro où il leur était possible d’appeler à tout moment si leur mari recommençait.