Les portes de l’Europe s’ouvrent pour l’Absintherie des Cantons
AFFAIRES. AFFAIRES. Concocter le meilleur spiritueux au monde dans sa catégorie se veut une belle porte d’entrée pour une distillerie qui souhaite intégrer le marché international. Primée en 2022 au World Drinks Awards grâce à son absinthe Fleur Bleue, l’Absintherie des Cantons expédie depuis peu ses produits en Europe et les États-Unis sont dans sa mire. Une croissance qui laisse entrevoir de belles années pour cette jeune microdistillerie installée à l’écart dans le parc industriel de Granby.
Servie en apéritif ou en digestif, l’absinthe, cette boisson autrefois bannie et réintroduite en France et en Suisse, produite dans la petite distillerie de la rue Moeller gagne en popularité auprès des consommateurs de l’autre côté de l’Atlantique.
«On est distribué en France et en Allemagne pour le moment. On travaille également sur l’Asie, mais c’est beaucoup plus long. Pour ce qui est des États-Unis, c’est plus complexe (…). Et la Suède éventuellement », a indiqué le copropriétaire de l’Absintherie des Cantons, Jean-Philippe Doyon.
«L’Europe est beaucoup plus logique pour nos types de produit. Notre eau de vie Aquavit est d’inspiration scandinave, l’absinthe a une âme française (…). Donc, l’Europe est naturellement attiré par nos produits », a ajouté l’entrepreneur qui pilote ce projet d’affaires avec ses parents.
Un nouveau produit
Alors que bien des microbrasseries québécoises luttent présentement pour leur survie, le scénario est tout autre à l’Absintherie des Cantons même si les défis dans cette industrie sont importants au quotidien. Présente à la SAQ, la petite distillerie mise plus que jamais sur la recherche et développement pour se différencier de la compétition. Lors de notre passage dans les couloirs de l’entreprise, Jean-Philippe Doyon a d’ailleurs confirmé qu’un prêt-à-boire était en préparation.
Cette nouvelle boisson, dont la date de lancement n’a pas été communiquée, devrait être offerte en canettes, a-t-on appris.
«Ça risque d’être excentrique et bon», s’est contenté de dire M. Doyon.