Luc Fournier nommé à la tête du COJEM

BROMONT. Luc Fournier assurera la direction générale du Comité organisateur des Jeux Équestres Mondiaux 2018 (COJEM) à la suite du départ de Paul Côté le mois dernier.

Le comité organisateur a annoncé la nouvelle par voie de communiqué, dimanche (13 septembre).

Luc Fournier a porté de 2010 à 2013 les Jeux du Canada de Sherbrooke avant d’aller rejoindre le gouvernement provincial pour devenir le sous-ministre adjoint au ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MEESR).

«C’est un beau défi qui m’attend. La rumeur courait depuis quelques semaines et j’ai finalement démissionné du gouvernement pour entreprendre un projet assez passionnant», dit-il au bout du fil à quelques minutes d’une rencontre avec le ministre.

Luc Fournier commencera son mandat lundi prochain (21 septembre). «J’ai de gros souliers à porter. On parle de gérer un évènement de portée mondiale, d’un budget allant de 70 M$ à 100 M$. Il s’agira fort probablement de mon dernier mandat et je compte bien finir ma carrière», lance-t-il.

L’ex-sous-ministre adjoint aura la responsabilité de la réalisation du projet et d’assurer la mise en place des infrastructures et des activités de promotion des Jeux, comme il est décrit dans le communiqué.

Rappelons que Paul Côté a quitté l’organisation pour rejoindre les rangs de l’Agence métropolitaine de transport (AMT).  

Projet rassembleur

La tenue des Jeux Équestres Mondiaux à Bromont a fait couler beaucoup d’encre dans les derniers mois.

Fort d’une carrière de 35 ans dans le domaine de l’organisation, Luc Fournier compte mettre les bouchées doubles sur l’aspect social du projet.

«D’abord et avant tout, il faut créer un sentiment d’appartenance dans la communauté. C’est bien les retombées économiques, mais pour moi, ce qui est plus important, c’est la retombée sociale», avance-t-il en précisant avoir entrepris cette démarche pour la réalisation des Jeux du Canada à Sherbrooke.

Selon M. Fournier, la tenue des Jeux Équestres Mondiaux à Bromont est un enjeu collectif.

«On va d’abord parler du projet aux gens. Faut arrêter de penser que c’est mal comme projet», ajoute-t-il.

Il rappelle avoir critiqué le COJEM durant son mandat au gouvernement. «Je ne reprochais pas l’organisation de ne pas l’avoir fait (miser sur l’aspect social), mais elle était prise avec d’autres problématiques», rapporte le nouveau président.

La réussite

Luc Fournier avoue que la réussite est une source de motivation pour la réalisation de cette compétition de sports équestres. «J’ai le goût de la réussite. Je veux que les jeux aient lieu et qu’ils se passent bien».

Questionné à propos d’une éventuelle rencontre publique pour informer les citoyens sur la question du manège équestre, M. Fournier a mentionné qu’il entrait en poste seulement lundi prochain. «Il va y avoir une compétition internationale à Bromont. Les citoyens doivent en être fiers. Il faut mobiliser la population», précise-t-il.