Michel Duchesneau fier de ses convictions
Michel Duchesneau est toujours convaincu que la transaction des Terres Miner représente un avantage pour les promoteurs. L’homme d’affaires qui contestait la vente s’incline toutefois avec modestie devant les quatre juges qui en ont décidé autrement.
Après le juge de la Cour supérieure, se sont trois juges de la Cour d’appel qui ont dit non aux arguments de Michel Duchesneau. «Ça met un point final à la procédure. Si quatre juges ce sont prononcés, on doit être près de la vérité», a commenté l’ex-maire à GranbyExpress.com.
Malgré sa défaite en cour et le fait qu’il va devoir assumer tous les frais d’experts de la Ville de Granby dans le dossier, Duchesneau ne regrette rien. «J’ai la conviction profonde que ce n’est pas correct. Je suis fier de l’avoir fait et d’être allé au bout de mes convictions», ajoute-t-il.
Avec un brin d’humour, le promoteur immobilier avoue que la défaite «c’est «bon pour la modestie». Il soutient toutefois ne pas trop être interpellé par les citoyens au sujet de sa croisade.
Meilleur «timing»
Michel Duchesneau va même jusqu’à saluer le fait que la décision ait été rendue aussi tôt en janvier. Pour lui, le fait que le dossier se termine à ce moment-ci de l’année offre un avantage aux développeurs.
«C’est un bon temps de l’année pour la Ville et les acheteurs. Tout est là, l’école est bâtie, ce sont des conditions idéales pour les acheteurs», affirme-t-il.
Selon lui, le «timing» serait même meilleur que lors du premier lancement du chantier.