Nouvelle caserne: Pascal Russell coupera le ruban

SÉCURITÉ. Si tout se déroule tel que prévu, le maire sortant de Waterloo, Pascal Russell, devrait voir son projet chouchou, la construction d’une nouvelle caserne de pompiers, se concrétiser avant d’officiellement tirer sa révérence.

Si tout se déroule tel que prévu, le maire sortant de Waterloo, Pascal Russell, devrait voir son projet chouchou, la construction d’une nouvelle caserne de pompiers, se concrétiser avant d’officiellement tirer sa révérence.

Les travaux visant à réaménager la bâtisse industrielle de la rue Bernard, acquise pour la somme symbolique d’un dollar par la Ville, devraient en effet se conclure d’ici la fin du mois d’octobre. Cela permettrait à celui qui dirige la mairie depuis 12 ans de lui-même couper le ruban lors de l’inauguration.

Le maire Russell se souvient très bien d’avoir pris l’engagement formel, en 2005, de revoir le service incendie de la Ville, à ce moment bien loin d’être optimal. «Je savais que dans l’état où était l’édifice, les services étaient de moindre qualité», se rappelle celui qui a dû rallier les municipalités voisines à son projet. La trentaine de sapeurs de Waterloo dessert les territoires de plusieurs autres agglomérations, dont Saint-Joachim-de-Shefford, Shefford et Warden.

Rappelons que le bâtiment de l’ancienne caserne, sur la rue Parc, avait été jugé, en mai 2016, non sécuritaire pour les employés. La Ville avait alors dû procéder à la location de roulottes de chantier pour les relocaliser. Des fissures ainsi que de la moisissure avaient entre autres été constatées dans les anciens locaux: celles-ci avaient été causées par des infiltrations d’eau.

Auparavant, trois camions d’incendie avaient aussi été remplacés. Une nécessité, précise M. Russell. «Les camions qu’on avait partaient sur le lieu d’un incendie et revenaient sur une remorqueuse», explique-t-il.

Très léger dépassement

Rappelons que l’aménagement de la nouvelle caserne, au coût d’environ trois millions $, est financé à 66% par des derniers gouvernementaux. À l’heure actuelle, un dépassement de coûts d’un peu plus de 60 000$ est enregistré. Cette somme découle de la nécessité de revoir les plans initiaux pour conformer les lieux à une nouvelle exigence de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).

«Aujourd’hui, quand un pompier ressort d’un incendie […] il va devoir, en arrivant dans la caserne, passer dans un sas de décontamination», explique M. Russell. Celui qui a d’ailleurs été lui-même pompier à Waterloo, dans les Forces armées canadiennes ainsi qu’à Saint-Hyacinthe, ne s’inquiète pas outre mesure de ce surplus, qu’il juge minime. «C’est un projet que l’on fait pour 25 ans. Il faut s’assurer de ne pas manquer notre coup», fait-il valoir.

En 12 ans, quelque six millions $ ont été injectés afin d’améliorer les services d’incendie de Waterloo.