Plaidoyer pour un abri couvert au parc Daniel-Johnson

MUNICIPAL. Jean Savard s’inquiète pour ses petits-enfants lorsqu’ils jouent dans le carré de sable du parc Daniel-Johnson de Granby. Le résident de Granby demande à la municipalité d’installer un abri temporaire pour protéger les enfants des rayons du soleil.

Jean Savard n’amène plus ses petits-enfants jouer dans le carré de sable depuis plus d’un mois. C’est que ce dernier a constaté qu’ils étaient exposés aux rayons du soleil toute la journée. «Il n’y a aucune ombre. Il n’y a rien qui les protège du soleil. On leur met de la crème, mais c’est insuffisant», déplore le retraité qui réside en face du parc Daniel-Johnson.  

Il signale également que les goélands sont nombreux à s’aventurer dans le carré de sable. «La fiente des goélands est dommageable pour l’hygiène des enfants. Les gens ne le savent pas que les goélands vont dans le carré de sable, mais moi, je les vois tous les matins», prévient M. Savard.  

Le citoyen s’est donc rendu à la dernière séance du conseil municipal pour demander à la Ville de résoudre ces problématiques en suggérant entre autres d’ériger un abri temporaire au-dessus du carré de sable.  

Deux jours après son plaidoyer, la municipalité rappelait Jean Savard pour l’informer qu’il était impossible d’ériger un abri temporaire pour cet été et qu’elle allait regarder les scénarios pour la prochaine année.

Une réponse qui est loin d’avoir satisfait le citoyen. «La Ville m’a dit que si elle faisait quelque chose ç’a allait être quelque chose de permanent. Je comprends, mais par principe, on peut au moins mettre un abri temporaire pour cette année», réplique-t-il.

Selon Jean Savard, d’autres usagers du parc pensent comme lui. «Je sais qu’il y a des gens qui fréquentent le parc et qui pensent la même chose que moi, mais ils n’osent pas tous prendre la parole».

Il rapporte aussi que le jeu manque de sable. «Au final, ce n’est pas grand-chose, mais ce sont des petits détails qui font toute une différence pour les usagers», tranche-t-il.

Évaluation  

Le directeur des travaux publics de Granby, Sylvain Flibotte, affirme qu’il n’est pas possible de mettre un abri temporaire à cet endroit. Il relève que cela pourrait entrainer d’autres problèmes. «L’abri pourrait être emporté par le vent et blesser des gens», signale-t-il.

Le directeur indique que son département a dressé un projet d’abri permanent. M. Flibotte estime le projet à 20 000 $ et affirme qu’il sera présenté au programme triennal d’immobilisations (PTI) de 2017. «Chaque fois qu’il y a un projet, il faut le faire accepter par le conseil. C’est la procédure normale lorsqu’il y a un nouveau projet qui n’est pas inscrit dans le budget. Après, c’est au conseil de l’approuver ou pas », rappelle-t-il.