Projet de logements sociaux: les travaux devraient débuter en juillet
MUNICIPAL. Après pas moins de sept ans de travail, voilà que la première pelletée de terre pour la construction de 90 logements sociaux devrait se faire au mois de juillet. C’est ce qu’a annoncé la Ville de Granby après une série de dérogations mineures concernant le site qui accueillera le projet sur la rue Saint-Jacques.
«C’est un beau projet, a souligné le conseiller Robert Riel, qui a travaillé sur le dossier et qui a tenu à remercier les élus. On a eu plusieurs embûches, mais là, on a été acceptés. On est en manque de logements sociaux et de logements communautaires.»
Le projet prévoit la construction de 90 logements sociaux, dont 16 qui seront décernés à des familles. Si lors de son premier mandat le maire Pascal Bonin n’avait pu mener à terme ce dossier, il s’était dit qu’il ne «raterait pas sa chance».
«C’était le plus gros regret de mon premier mandat à la mairie, a confié le principal intéressé. C’est quelque chose qui nous tient à cœur.»
Rappelons que les investissements sont évalués à 14 M$ et que la Ville de Granby injectera de son côté 5 M$ pour la réalisation de ces nouvelles unités.
«Il faut que ça débloque»
Le maire Pascal Bonin est conscient que le manque de logements sociaux sur le territoire de sa ville est bien présent, mais il indique aussi que c’est une réalité qui se trouve aussi ailleurs dans d’autres municipalités. Et c’est pourquoi Ottawa et Québec doivent s’entendre pour répondre à ce besoin.
«Je souhaite vraiment que le provincial et le fédéral s’entendent pour que d’autres municipalités puissent en construire aussi des logements sociaux, a-t-il relaté. Il y a des logements sociaux qui ont été promis par beaucoup de gouvernements, mais très peu livrés. J’espère que ça va descendre dans les autres municipalités. Je sais que le besoin est criant chez nous, à Granby, mais il est criant dans beaucoup de municipalités.»
Pourquoi ce projet se réalisera-t-il finalement dans la région? Pascal Bonin estime que c’est grâce à l’acharnement de son conseil parce que «faire arriver ce genre de projet, ce n’est pas simple».
«Dans une fonction d’une municipalité, c’est aussi de ne pas laisser les plus démunis, a-t-il insisté. Ce projet-là, c’est exactement ça. De ne jamais abandonner malgré des contraintes épouvantables. C’est extrêmement important d’être inclusif. Ce n’est pas tout le monde qui a la même chance. […] Honnêtement, on vient de faire rentrer un rond dans un triangle, ce n’est pas compliqué. Il faut que ça débloque. Ces gens-là ont le droit à une chance, ils ont le droit à un toit aussi.»