Projet de loi 86: place à la deuxième assemblée de consultation!

ÉDUCATION. Les parents sont conviés à une deuxième assemblée de consultation sur le projet de loi 86, ce soir dès 18 heures, à la cafétéria de la polyvalente Massey-Vanier.

Répondant à l’invitation du comité de parents de Val-des-Cerfs, une vingtaine de personnes ont assisté à une première rencontre, hier soir, à l’école secondaire Jean-Jacques-Bertrand.

«La soirée a donné lieu à de beaux échanges et nous a permis de répondre à beaucoup de questions, mais il va sans dire que nous aurions préféré avoir plus de monde. Il faut rappeler que l’école n’est pas encore recommencée et que certains parents sont toujours en vacances», indique la présidente du comité de parents, Marie-Claude Gauthier.

Cette dernière a bon espoir que les personnes présentes agiront à la façon d’une courroie de transmission et refileront l’information reçue à leurs proches ou aux autres membres des conseils d’établissement.

Les parents auront de nouveau l’occasion de s’informer et de commenter le projet du ministre François Blais lors des séances de consultation du lundi 11 janvier à l’école de la Haute-Ville de Granby et du mardi 12 janvier à l’école Wilfrid-Léger de Waterloo.

Questionnement

Marie-Claude Gauthier signale que le projet de loi 86 «est encore nébuleux et soulève beaucoup d’inquiétude chez les parents».

La présidente du comité de parents croit néanmoins que la proposition du gouvernement du Québec constitue «un gros avancement» pour les parents qui auront désormais plus de poids au sein de l’appareil administratif du réseau scolaire.

«À Val-des-Cerfs, le nombre de parents va passer de quatre à six et tout le monde aura droit de vote aux assemblées, ce qui n’était pas le cas pour les parents-commissaires qui siègent actuellement au conseil de la commission scolaire», explique-t-elle.

Mme Gauthier se questionne toutefois sur le bien-fondé de l’abolition de la rémunération des commissaires…

«Le président du futur conseil scolaire – le poste serait occupé par un parent ou un citoyen selon la proposition Blais – aura beaucoup de pain sur la planche, sans être rémunéré pour ses efforts. Quand on sait que ce type de responsabilités peut demander jusqu’à deux jours de travail par semaine, il y a lieu de s’interroger», affirme-t-elle.

Cette dernière sait déjà qu’elle siègera d’office au conseil provisoire chargé de l’administration du réseau scolaire du début avril au 1er novembre, durant la période de transition qui suivra l’abolition des conseils de commissaires et précédera la mise en place d’une nouvelle structure décisionnelle.