Rachelle-Béry: nouvelle épicerie de quartier au centre-ville

COMMERCE. La chaîne d’épiceries santé Rachelle-Béry, filiale de Sobeys, a ouvert ses portes jeudi matin au centre-ville de Granby. L’entreprise a vu une opportunité en or s’offrir à elle en récupérant le local laissé vacant par son compétiteur Avril.

Depuis quelques semaines déjà, les curieux qui déambulent sur la rue Principale tentent de voir ce qui se trame à l’intérieur du nouvel épicier. Les premiers clients ont pu franchir les portes jeudi matin à 9h et ils étaient déjà nombreux à affluer à la première heure a pu constater Granby Express.

Au moment de son ouverture, l’entreprise avait comblé 30 postes et elle souhaite ajouter une dizaine d’autres employés. «On aimerait se rendre à 40. Il y a encore des postes disponibles. Certains sont des postes qui demandent des connaissances particulières», note le directeur général de la chaîne, Daniel Dubé.

Le magasin granbyen se situe dans la nouvelle vague de succursales à plus grande surface. La moitié des 10 000 pieds carrés est consacrée aux produits frais. En plus des fruits et légumes, dont une bonne part provient du Québec, on retrouve un bistro où les plats sont cuisinés sur place à partir des produits en magasin.

«On a une certification biologique, alors il faut suivre la recette à la lettre et tout doit être calculé», précise M. Dubé. Le comptoir offre des repas du jour, soupes, sandwichs et salade pour emporter ou manger sur place.

«On est un commerce mi-destination, mi-quartier. On a deux types de clientèle, des gens qui vont venir de plus loin parce qu’ils nous connaissent et qu’ils aiment nos produits, mais aussi des gens du quartier pour qui on répond à un besoin», soutient le DG qui ne craint pas la concurrence d’Avril.

«On a chacun nos forces et la population est assez grande avec toutes les villes satellites autour de Granby», assure-t-il. Pour ce qui est des prix plus élevés des produits biologiques par rapport aux autres aliments en supermarché, Daniel Dubé voit le fossé se rétrécir.

«La quantité de produits augmente et les prix baissent. L’autre raison c’est que la distribution des produits n’est pas aussi bien organisée, alors il y a beaucoup d’intermédiaires. Le poids de Sobeys fait en sorte qu’on a moins d’intermédiaires», précise-t-il.

Produits locaux?

Que ce soit dans les légumes, les viandes ou les bières de microbrasseries, on remarque beaucoup de produits québécois, mais y aura-t-il de la place pour les produits locaux?

Pour Daniel Dubé, la notion «locale» c’est le Québec. «On ne fait pas de distinction entre les Cantons-de-l’Est ou les Laurentides. On a 12 épiceries et un seul système d’achat et de vente. Pour qu’on accepte un producteur local, il doit pouvoir fournir tout notre réseau», explique le directeur de la chaîne.

Il n’est donc pas impossible pour un producteur de la région de se retrouver sur les tablettes de Rachelle-Béry, mais il doit pouvoir approvisionner toute la chaîne.

La nouvelle succursale Rachelle-Béry c’est…

2,5 M$ d’investissements

40 emplois

10 000 pieds carrés

12e épicerie de la chaîne