Rue Charlevoix à Bromont: l’incendie est accidentel

FAITS DIVERS. S’il n’est pas possible d’identifier la cause exacte du brasier qui a presque entièrement détruit une résidence de la rue Charlevoix mercredi dernier, le Service incendie de Bromont peut toutefois certifier qu’il s’agit, jusqu’à preuve du contraire, d’un accident.

Les conclusions ont été finalisées lundi après une enquête de plusieurs jours. Le feu, d’origine électrique, aurait pris naissance dans le plafond du garage, au-dessus d’un panneau électrique. Impossible, toutefois, d’identifier avec certitude ce qui aurait causé un court-circuit.

«Ça pourrait être simplement une vis un peu trop longue qui aurait été posée dans le plafond et qui aurait touché ou dégainé un fil. […] Parfois, ça peut prendre une journée pour que le feu se déclare dans un cas comme celui-là, mais d’autres fois ça peut prendre dix ans» explique le directeur du Service incendie, Hugo Brière. Ce dernier précise que la maison qui a été la proie des flammes a été construite il y a une dizaine d’années.

«Des dommages extrêmement majeurs»

Les assureurs concernés n’ayant pas encore clos le dossier, M. Brière ne peut statuer si la maison sera oui ou non considérée comme une perte totale, mais admet qu’elle a subi «des dommages extrêmement majeurs». Les flammes se sont rapidement répandues dans tout le bâtiment et le toit s’est effondré.

Selon lui, l’évaluation municipale de la résidence dépassait les 400 000$. Un bateau entreposé dans le garage a également été détruit. Les dommages réels pourraient donc dépasser le demi-million, rapporte M. Brière.
Rappelons que quatre personnes, deux adultes et deux enfants, ont été jetées à la rue par cet incendie.

Heureusement, personne n’était à l’intérieur de la résidence lorsque le feu s’est déclaré mercredi dernier en après-midi.