Sept mises à pied au CLD de la Haute-Yamaska
DÉVELOPPEMENT. Les employés du CLD de la Haute-Yamaska ont complété leur dernière journée de travail, hier soir, veille de la Fête du Canada.
Si leur lien d’emploi avec le CLD a officiellement pris fin, quelques membres du personnel vont continuer à s’acquitter de certains mandats sur une base contractuelle. Ils travailleront à la pièce, au gré des besoins, histoire d’assurer la transition en attendant la mise en place d’une nouvelle structure. Pour deux d’entre eux, on parle d’une vingtaine d’heures par semaine tout au plus», précise le directeur général, Guy Coulombe.
Ce dernier ajoute que le CLD a plusieurs dossiers en suspens qu’il devra mener à terme et une quarantaine de prêts aux entreprises dont il devra assurer le suivi.
Mouvement de personnel
Le CLD de la Haute-Yamaska disposait d’une équipe de sept professionnels en développement économique. Le conseiller aux entreprises Frédérick Bonner a accepté un poste à la MRC de Memphrémagog en juin dernier alors que l’agent rural Samuel Gosselin vient d’intégrer l’équipe de la MRC de la Haute-Yamaska et poursuivra son travail en qualité de conseiller au développement de la ruralité et de l’agroalimentaire.
On peut penser que certains ex-employés du CLD ont pu manifester de l’intérêt pour l’un des postes à combler au sein de l’organisme de développement Granby Industriel. On ignore cependant si leur candidature a été retenue.
Un temps d’arrêt
De son côté, le directeur général sortant de charge n’a pas l’intention de briguer un poste chez Granby Industriel.
«Ma priorité, c’est de prendre des vacances. L’été, ce n’est pas le meilleur temps pour chercher du travail», signale M. Coulombe.
Ce dernier reconnait que le climat d’incertitude qui prévalait depuis novembre dernier a laissé des traces, mais prend soin d’ajouter que les membres de son équipe «se sont relevés les manches» et ont su faire preuve d’un grand professionnalisme, malgré les coupures de 300 000 $ décrétées par le gouvernement Couillard et l’épée de Damoclès qui pesait au-dessus de leur tête.
«Je n’ai pas encore l’âge de la retraite, mais j’ai un bon bagage d’expérience (…) Il n’est pas dit que je vais nécessairement continuer à œuvrer dans le développement économique. Si l’occasion de faire autre chose se présente, il se peut que je saisisse ma chance», affirme celui qui a dirigé les destinées du CLD pendant six ans et demi.