Succès sur mesure pour Ezeflow et le Campus Brome-Missisquoi

La première cohorte issue du programme de formation en soudure créé sur mesure pour l’entreprise Ezeflow arrive à échéance et le succès dépasse les attentes. Sur 15 candidats sélectionnés, 12 vont compléter le programme et entrer officiellement en poste lundi matin à l’usine de Granby.

Daniel Gendron, directeur des ressources humaines chez Ezeflow est emballé par le succès de l’initiative mise de l’avant en collaboration avec Emploi Québec et la Commission scolaire du Val-des-Cerfs. Assez pour répéter l’expérience avec un nouveau programme.

Maintenant que l’entreprise granbyenne a réglé son problème de pénurie de soudeurs, elle souhaite combler sa carence de machinistes. «On a besoin de machinistes conventionnels. Ça nous prend des gens qui n’ont pas peur de se salir les mains», mentionne-t-il.

Une nouvelle formation intensive devrait donc voir le jour cet hiver afin de former des machinistes à partir de gens sans emploi. Dans la cohorte de soudeurs, les professeurs ont d’ailleurs dû faire face à des élèves en provenance de toutes sortes de milieux.

«On avait des chauffeurs de camions, des paysagistes, des employés de parcs nationaux et il fallait faire des soudeurs avec ces gens-là», a souligné Rosaire Ouellette, l’enseignant qui a supervisé le programme.

Il semble que l’équipe d’enseignants ait trouvé la formule gagnante, car tous ceux qui ont persévéré jusqu’au bout ont réussi à décrocher l’emploi à la clé. Au départ, plus d’une centaine de candidats avaient répondu à l’appel d’Ezeflow et 15 avaient été retenus.

Appel aux entreprises

Granby Industriel, Emploi Québec et le Campus Brome-Missisquoi ont profité de cette vitrine pour lancer un appel aux entreprises qui vivent des besoins de main d’œuvre particuliers. Forts de cette réussite, les trois organismes ne demandent pas mieux que de reproduire le modèle.

«Ezeflow est une grande entreprise qui a des besoins assez importants pour former une cohorte, mais si plusieurs petites entreprises qui ont besoin de combler un ou deux postes spécialisés se mettent ensemble on peut lancer une cohorte», suggère Carole Gatien de Granby Industriel.