Terres agricoles: les motoneigistes et les quadistes invités à faire preuve de respect
SENSIBILISATION. Avec le retour de la saison hivernale, la Fédération de l’UPA de la Montérégie en profite pour mettre en branle cette semaine une campagne de sensibilisation pour rappeler les règles de base d’une saine cohabitation entre l’agriculture et la pratique de la motoneige et du quad.
» L’arrivée de l’hiver, combinée à la popularité de la motoneige et du quad, nous force à revenir à la charge avec nos messages de respect des terres agricoles. Nous souhaitons rappeler aux motoneigistes et quadistes que la circulation hors sentiers, empiétant sur des terrains privés, est une pratique inacceptable qui peut causer d’importants dommages aux terres et aux cultures », a indiqué le président de la Fédération de l’UPA de
la Montérégie, Jérémie Letellier.
Pour appuyer ses messages, la Fédération a procédé l’année dernière à la distribution de panneaux portant un message simple et précis: Pour une cohabitation durable – Circulez dans les sentiers. Ces panneaux sont déjà en place sur les terres des producteurs agricoles.
« Afin que tous puissent profiter de l’hiver et que nous n’ayons pas de mauvaises surprises au printemps, je souhaite rappeler que la pratique de la motoneige et du quad en terre privée est rendue possible grâce à un partenariat avec les producteurs agricoles qui acceptent le passage des sentiers sur leurs terres. Malgré l’excellente collaboration des clubs et les consignes maintes fois répétées, certains oublient que le couvert de neige abrite souvent des cultures sensibles comme des céréales d’automne, du foin, de l’ail, des arbustes, des cultures de couverture ou des engrais vert », a ajouté M. Letellier.
Quelques rappels
• Assurez-vous d’acheter votre droit d’accès pour accéder aux sentiers balisés;
• Respectez en tout temps les itinéraires autorisés;
• Ne vous aventurez pas en dehors des sentiers, d’une part pour votre propre sécurité, et d’autre part pour protéger les terres agricoles à proximité;
• Rappelez-vous que les producteurs agricoles acceptent de bon cœur de partager une partie de leurs propriétés avec vous, mais qu’il serait très regrettable que cette collaboration soit ternie par des gestes isolés, mais lourds de conséquences.