Trois conseillers de Bromont souhaitent poursuivre le travail entamé

Les conseillers sortants Marie-Ève Lagacé, Alain Émond et Jacques Lapensée sont toujours animés par le désir de servir les Bromontois. Fiers de leurs réalisations, les trois candidats indépendants souhaitent obtenir un second mandat afin de poursuivre le travail entamé.

Fortement impliquée dans sa communauté, la conseillère municipale du quartier Shefford Marie-Ève Lagacé souhaite continuer à améliorer le milieu de vie de ses pairs.

En poste depuis 2009, Mme Lagacé affirme avoir «fait une réelle différence auprès des citoyens de Bromont». Parmi ses réalisations, elle compte l’aménagement des parcs du Domaine du Boisé, du Carré des Pins, la Halte Vincent-Roy et l’obtention de la certification Municipalité Amie des enfants. La mère de famille de 38 ans a également fait paver la rue Compton et a travaillé pour la venue d’une nouvelle école primaire à Bromont.

Elle a aussi entamé des discussions pour l’implantation d’une école secondaire et un éventuel pavillon à Bromont.

«Je suis à l’écoute des citoyens. Je reçois plusieurs courriels, plusieurs demandes, et mon rôle, c’est de diriger les personnes vers les bons endroits», souligne la directrice adjointe Service aux familles et relations publiques des services de garde de Bromont.

Dans le cadre d’un second mandat, Mme Lagacé souhaiterait aménager un local pour les jeunes, développer des activités intergénérationnelles et relocaliser le terrain de pétanques, notamment. «Tout ça en respectant le budget», précise-t-elle.

Qualité de vie

Alain Émond, conseiller sortant du quartier lac Bromont, a été élu en avril 2012, à la suite de la démission de Marie-Claude Cabana.

Il a eu la piqûre, et souhaite poursuivre ce qu’il a commencé.

«Je trouve important de m’impliquer dans ma communauté. C’était une opportunité pour moi», affirme le spécialiste en développement économique durable de 63 ans.

Le développement durable, la qualité des lacs (son quartier inclut les deux lacs de la municipalité) et la préservation de la qualité de vie des citoyens à tous les niveaux sont au cœur de ses priorités.

Le retraité de l’Université de Sherbrooke a aussi participé à la création d’un parc au Val 8.

«D’ailleurs, 25 acres du mont Horizon appartiennent aux Bromontois depuis trois semaines, et ce, gratuitement», souligne-t-il fièrement.

«Je veux aussi diminuer les taxes et la dette, parce que je trouve ça important», enchaîne le conseiller sortant.

En sollicitant un deuxième mandat, il souhaite prendre part au renouvellement du plan d’urbanisme, sur lequel planchera Bromont prochainement.

«L’autre campagne électorale avait été un peu plus longue que celle-ci, étant donné que j’ai appris que j’avais un adversaire à la dernière minute. Nous devons affronter un quasi parti politique, alors c’est très différent comme campagne», fait remarquer Alain Émond.

Prendre part aux projets

De son côté, le conseiller du quartier mont Soleil Jacques Lapensée se représente parce qu’il veut faire partie prenante des beaux projets que Bromont réalisera au cours des prochaines années.

«On est une ville en pleine expansion. Nous avons beaucoup de projets, le parc scientifique est en plein essor. Notre bilan est quand même intéressant», relate le retraité de l’enseignement élu en 2009.

Le Bromontois de 67 ans souhaite créer un comité de réflexion sur les finances où les citoyens pourront discuter de la dette, du budget et de la taxation. Il s’engage aussi à faire descendre le taux de taxation, particulièrement avec la hausse de 11% du rôle d’évaluation triennal de 2014-2016.

La protection des espaces verts et la création d’un réseau unique de sentiers pour les cyclistes font également partie de ses préoccupations.

«J’aimerais aussi créer un comité d’accueil pour les nouveaux arrivants, comme il en existait un quand je suis arrivé il y a 25 ans», relate M. Lapensée.

«Je veux continuer à travailler avec Mme Quinlan, parce que je la compare à la mairesse de Lac-Mégantic. On n’est pas obligés d’avoir une catastrophe pour avoir la preuve qu’elle est capable de faire avancer des dossiers», illustre le président du Centre national de cyclisme de Bromont.