Un projet d’habitations communautaires pour les 50 ans et plus dans l’air à Granby

COMMUNUATÉ. Le parc immobilier de Granby pourrait encore s’agrandir. Cette fois, c’est le Réseau bon voisinâge (RBV) qui pilote un projet de construction d’un immeuble d’habitations communautaires abordables pour les gens de la classe moyenne âgés de 50 ans et plus. Pour l’heure, l’organisme sans but lucratif mène une consultation en ligne jusqu’au 1er octobre pour connaître les aspirations et les besoins des futurs résidents.

Alors que la rareté de logements continue de donner des cheveux gris à ceux et celles qui tentent de se trouver un toit, des initiatives en habitation pour contrer cette tendance sont mises de l’avant. C’est du moins la mission de Réseau bon voisinâge qui élabore des projets d’habitations abordables pour les aînés. Sa prochaine cible: la ville de Granby.

«Granby est réputée pour être une ville très dynamique et très attrayante pour les retraités et les futurs retraités puisqu’elle est la porte d’entrée des Cantons-de-l’Est. Comme elle est bien située en terme géographique, elle attire les gens sans compter que les besoins de la population des aînés sont également là», a expliqué la directrice du volet aînés au RBV, Claire Lapointe.

Sur la table à dessin depuis 2018, le projet résidentiel chapeauté par le RBV se déploierait sur un terrain très bien situé, dont l’endroit est tenu secret, a laissé entendre Mme Lapointe. Ce que l’on sait, c’est que l’immeuble de quatre étages comprendrait 100 unités de logement. Une nouvelle construction estimée entre 35 et 38 M$ à ce moment-ci. «Nous, ce qu’on vise, c’est une pelletée de terre pour la fin de 2022 ou au début de 2023», a indiqué Mme Lapointe.

Selon l’approche communautaire du RBV, l’organisme serait propriétaire de la bâtisse alors que la gestion immobilière serait assurée par un organisme sans but lucratif ou par une coopérative.

Financement et sondage

Bien que le financement de ce projet destiné aux aînés de la classe moyenne (revenu annuel: entre 25 000 $ et 40 000 $) ne soit pas encore ficelé, des échanges seraient en cours, entre autres, avec la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) et Desjardins, a précisé la porte-parole du RBV.

D’ici le feu vert, le Réseau bon voisinâge convie les 50 ans et plus, qui ne répondent pas aux critères des résidences privées ou institutionnelles, à participer au sondage de façon anonyme à reseaubonvoisinage. 

«On veut voir ce à quoi les gens aspirent. Notre projet, on veut le rendre attrayant et plus on connaîtra leurs besoins, plus il sera attrayant», a conclu Claire Lapointe, du Réseau bon voisinâge.