«Une tragédie impensable»_Pierre Breton

DÉCÈS. Les réactions sont nombreuses au lendemain du décès tragique de l’ancien député de Shefford et chroniqueur politique, Jean Lapierre. Tous ont de bons souvenirs et de bons mots du politicien et de l’homme.

L’actuel député de Shefford, Pierre Breton, est sous le choc depuis l’annonce du décès de Jean Lapierre.

«C’est une tragédie épouvantable. C’est impensable un tel événement. J’ai encore de la difficulté à y croire et je suis consterné comme plusieurs autres personnes. Ce sont de durs moments pour sa famille et ses proches», a souligné le député libéral.

Dans un entretien au Granby Express, M. Breton, indiquait qu’il connaissait Jean Lapierre depuis ses débuts en politique en 1979.

«Mon père Jean-Paul Breton, a été l’organisateur en chef de plusieurs campagnes de Jean Lapierre. J’ai partagé de très bons moments avec lui. Je garde des souvenirs inoubliables de celui qui m’a initié à la politique», ajoute Pierre Breton.

Le député libéral de Shefford a salué les qualités de vulgarisateur et de communicateur des dossiers politiques de Jean Lapierre.

«Il était un gars qui aimait sa circonscription, qui était respectueux, qui avait un franc parlé et qui avait un réseau de contacts extraordinaire», estime le député libéral.

Le maire de Saint-Césaire, Guy Benjamin, est attristé par le décès de Jean Lapierre. Selon lui, c’est une grande perte, car il considère que c’était une personne irremplaçable.

Il souligne que M. Lapierre a toujours été proche de la communauté et très au fait des dossiers politiques. À son avis, il a bien réussi sa transition du domaine politique à celui journalistique et il a toujours réussi à rallier les gens.

«Il n’avait pas d’ennemis. Ils respectaient les gens qui étaient en politique. Il avait un bon sens de la critique par rapport à ses anciens confrères. Souvent, les politiciens qui vont en journalisme après, ce n’est pas évident, mais lui, je pense qu’il s’est bien adapté et qu’il a fait un excellent travail», affirme-t-il.

La directrice générale de la MRC, Susie Dubois, qui a aussi été mairesse de Rougemont de 2000 à 2009 relève les mêmes éléments au sujet de Jean Lapierre.

Celle qui a eu à le côtoyer dans le cadre de de différents dossiers de la MRC de La Haute-Yamaska, plus spécifiquement de Granby, et de rencontres publiques alors qu’elle était mairesse a notamment un bon souvenir de sa grande implication.

«C’était un homme politique et un communicateur intéressant. Il avait une expérience remarquable. C’était un exemple d’implication citoyenne. Il tenait à sa circonscription qu’il avait représentée pendant plusieurs années», déclare-t-elle.

Pour sa part, l’archiviste à la retraite, Richard Racine, souligne avoir côtoyé Jean Lapierre à certaines occasions et il en garde un excellent souvenir.

«J’ai eu le plaisir de faire une entrevue avec lui sur les ondes de Ma TV. C’était un homme très réceptif et très ouvert. On a eu beaucoup de plaisir à faire cet entretien. Il avait le sens de l’humour et il était quelqu’un de très agréable», souligne M. Racine.

Richard Racine est demeuré très surpris lorsqu’il a entendu la nouvelle du décès de l’ancien député de Shefford. Il ne s’attendait vraiment pas à ça.

«L’un des bons souvenirs que je vais garder de Jean Lapierre est lorsqu’il est venu porter des photos pour nos archives à la Société d’histoire de la Haute-Yamaska. Ce fût un beau moment», ajoute, Richard Racine.  

De son côté, Luc Normandin, qui a été adjoint de Jean Lapierre dans le comté de Shefford le connaissait depuis plus de 40 ans. Il avoue avoir été très ébranlé par cette nouvelle survenue mardi.

«Pour moi, ce fut un choc brutal. Jean était comme un ami, comme un deuxième frère. Il était un confident. C’était un gars loyal, honnête et travaillant», s’exprime-t-il.

M. Normandin, a aussi été chef de cabinet de Jean Lapierre à son retour en politique avec le Parti libéral du Canada de 2004 à 2006.

Celui-ci indique avoir pris un repas avec l’ancien député de Shefford en janvier dernier du côté de Bromont.

«On se parlait souvent. On s’envoyait des courriels régulièrement. Je lui ai parlé lundi. Je savais qu’il quittait vers les Îles-de-la-Madeleine pour les funérailles de son père, décédé quelques jours auparavant. J’ai de la peine pour sa famille et pour sa mère, qui a perdu cinq membres subitement. Il va beaucoup me manquer», ajoute Luc Normandin.