Bibliothèque Paul-O.-Trépanier: le château fort de la littérature

COMMUNAUTÉ. L’année 2020 n’a pas été de tout repos pour l’équipe  de la bibliothèque Paul-O.-Trépanier suivant à la lettre les directives sanitaires émises par le gouvernement. Malgré les différentes embûches entourant la fermeture temporaire en mars dernier et la réouverture partielle de certains services en présentiel, les employés tiennent le fort en offrant plusieurs alternatives en ligne, au grand bonheur des lecteurs.

Comme bien des organismes et entreprises du coin, la bibliothèque Paul-O.-Trépanier a dû se tourner vers le service en ligne pour satisfaire les besoins de sa clientèle. Fermé au public jusqu’en août dernier, le service de prêt se faisait alors en ligne ou par téléphone où les gens pouvaient venir chercher leurs livres à l’entrée de la porte principale. Quelques assouplissements se sont ajoutés en cours de route, dont l’autorisation de la cueillette de livres au comptoir de prêts.

Une tout autre dynamique pour les employés qui préparent désormais les commandes pour les usagers. «Le téléphone est très achalandé et les demandes par internet aussi. On roule au-dessus de 300 réservations par jour. En plus des réservations, on offre aussi un service de sélection de livres où on propose aux gens des choix de lecture», explique Diane Brunelle, bibliothécaire de l’espace technique et informatique de la bibliothèque Paul-O.-Trépanier . Connaissant une légère baisse d’achalandage par rapport à 2019, la bibliothèque comptabilise 194 000 prêts de documents pour 2020. «C’est quand même bien considérant les circonstances actuelles», souligne Mme Brunelle. Quant aux livres numériques, ils ont eu la cote durant la pandémie où 32 000 prêts de livres numériques ont été enregistrés en 2020.« On a vu que les gens ont découvert le livre numérique comme une belle façon de préserver la lecture», précise la bibliothécaire.

 Un service n’attend pas l’autre

Bien que fermé au public en raison des nouvelles consignes sanitaires, l’édifice accueille présentement des étudiants dans l’espace étude, un espace leur permettant un environnement calme et propice à la concentration. Cinq places y ont été aménagées selon les mesures sanitaires en vigueur. Ouvert depuis plus d’une semaine déjà, Diane Brunelle s’attend à une grande demande dans les prochaines semaines en raison retour à l’école des cégépiens et universitaires.

En attendant un retour à la normale, la bibliothèque offre bon nombre d’activités interactives en format virtuel. Quelques visites virtuelles d’auteurs, les clubs de lectures pour adultes et jeunes ainsi que le service de vidéo jeu axé sur l’apprentissage du langage ont eu lieu durant les dernières semaines. «On voit que les gens l’apprécient. Ils viennent et ils sont contents de venir chercher les livres qu’on leur a préparés via leur demande en ligne. On est content de pouvoir continuer d’offrir nos services, même si c’est différent pour le moment», affirme Diane Brunelle.

Habitué à côtoyer quotidiennement jeune et moins jeune dans les différents rayons, la dynamique de l’établissement a quelque peu changé au fil des dernières semaines. N’empêche que ce service devrait être considéré comme un besoin essentiel aux yeux de la bibliothécaire. «Quand on a fermé nos portes en mars, nos services en ligne ont tout de même continué. Ça l’a démontré que notre service est important et que les citoyens doivent avoir accès à l’information de la meilleure façon possible. Avec les mesures que l’on a prises pour continuer à offrir nos services, ça démontre bien que l’on est important sur plusieurs volets», conclut Diane Brunelle.