Deux nouveaux bébés léopards porteurs d’espoir au Zoo de Granby

NAISSANCE. Vendredi dernier, l’équipe du Zoo de Granby avait le plaisir d’accueillir deux bébés léopards de l’Amour. La femelle  Hope, âgée de cinq ans, a donné naissance pour la première fois aux petites heures du matin.

Gardée en isolation après l’accouchement, la mère passe tout son temps auprès de ses deux bébés dont elle prend soin d’allaiter. L’équipe surveille de près les faits et gestes de ces mammifères à l’aide d’une caméra de surveillance. Durant les derniers jours, les techniciens étaient sur le qui-vive dans l’espoir d’une naissance naturelle pour l’espèce sans assistance humaine.
«En observant les comportements de Hope, nous étions convaincus que la naissance allait avoir lieu avant notre arrivée au travail vendredi matin. Quel bonheur et fierté de voir les deux bébés ainsi que la maman qui s’en occupait bien. Déjà une heure après les naissances, elle allaitait les petits», affirme Andréanne Labbé, technicienne en soins animaliers sur le secteur de l’Asie.

Une espèce à préserver

À ce jour, le Zoo héberge cinq léopards, dont le père des petits, Baïko. Une naissance grandement souhaitée auprès de l’organisation qui travaille à protéger les léopards de l’Amour, classés en danger critique d’extinction par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
«Ces naissances sont une réussite importante dans les efforts de conservation Ex Situ de l’espèce et relèvent presque du miracle», souligne Karl Fournier, directeur des soins animaliers du Zoo de Granby.
La femelle Hope est très importante pour la conservation Ex Situ, signifiant à l’extérieur du milieu naturel. L’animal se situe au deuxième rang au niveau de sa diversité génétique sur un total de 35 femelles qui font partie du programme de conservation des léopards de l’Amour, répartis dans 33 institutions accréditées par l’Association des zoos et de Aquariums. Depuis près de 15 ans, le Zoo participe au Species Survival Plan (SSP) du léopard de l’Amour. Il s’agit de programmes de reproduction nord-américains pour les espèces menacées. Un comité d’experts multidisciplinaires émet des recommandations pour optimiser la diversité génétique sur une perspective de 100 ans