Détection de la COVID: Granby approchée par l’Université McGill
COLLABORATION. Les eaux usées de la Ville de Granby seront à l’étude prochainement alors que l’Université McGill a approché l’administration Bonin afin de développer une collaboration et une approche afin de mieux détecter la COVID-19.
«On a été approché pour faire partie d’un groupe de villes qui participent à cette recherche-là, explique en entrevue téléphonique, Hugo Noël, coordonnateur à la division de traitement des eaux à la Ville de Granby. […] On attend leur retour pour officialiser le protocole et démarrer l’expérimentation en soi.»
Déjà, la Ville a commencé à recueillir des échantillons, mais elle les conserve d’ici à ce que le projet se mette en branle et que l’entente soit officialisée. Plusieurs scientifiques cherchent à développer une «approche qui permettrait de détecter de manière précoce une recrudescence d’infection et permettrait une information complémentaire inédite sur la circulation des souches et la prévalence de cas de la COVID-19», révèle-t-on dans un document remis aux médias.
«Le protocole vise essentiellement à obtenir peut-être une longueur d’avance pour les autorités de prévention de Santé publique sur comment dans la population le virus s’est répandu par analyse des eaux usées […] et de pouvoir comparer les différentes souches de COVID qui sont répertoriées», précise M. Noël.
Ce projet de recherche a aussi été proposé à des villes comme Cowansville, La Prairie et Montréal, confirme le coordonnateur à la division de traitement des eaux à la Ville de Granby.
«Honnêtement, ça s’est passé très simplement, note pour sa part le maire Pascal Bonin. Ce genre de chose-là, c’est assez rare qu’on dit non. On a la réputation d’être très collaboratifs avec les universités, les gens et tout ce qui a trait à l’environnement. Un moment donné, ça finit par faire son chemin au Québec.»