Le Conseil pour la protection des malades interpelle le gouvernement
COVID-19. Dans une lettre adressée à Danielle McCann, ministre de la Santé et des Services sociaux, et Marguerite Blais, ministre des Aînés, le Conseil pour la protection des malades (CPM) souligne à nouveau que les usagers des établissements de soins de santé conservent leurs droits, pandémie ou non.
«Il est très important de rappeler que, quoiqu’en disent certaines autorités sous vos responsabilités, les personnes résidantes ou admises dans les établissements de soins de santé (CH, CHSLD et autres) ne perdent pas leurs droits du fait de la situation sérieuse dans laquelle le Québec se trouve présentement», rapporte Paul G. Brunet, avocat pour cet organisme qui représente 200 comités d’usagers et de résidents d’établissements de santé québécois depuis 45 ans.
C’est ainsi que le CPM souhaite une intervention gouvernementale immédiate afin que les droits à la vie, à la dignité, à la liberté de mouvement et à la sécurité soient respectés dans l’ensemble des services du réseau de la santé et des services sociaux du Québec.
Le CPM, toujours via sa lettre adoptée lors de son conseil d’administration du 14 mai, dénonce également des entraves que rencontrent les comités d’usagers dans la défense des droits prévue dans la loi. «Il faut sans délai rétablir les communications entre lesdites autorités et les comités, et pouvoir accéder aux unités, comme habituellement convenu. Tout délai dans l’accès des comités aux unités peut risquer de faire passer sous silence des actes, des omissions ou pire, de la maltraitance dont les usagers et leurs familles ne doivent pas subir, en plus des affres de la COVID-19», indique Paul G. Brunet.