Les clochers pour insuffler de l’espoir
COMMUNAUTÉ. Les clochers d’églises se font entendre régulièrement au centre-ville de Granby; ils font partie du quotidien. Dans le contexte actuel, leur mélodie a une signification toute particulière, depuis dimanche, puisqu’ils insufflent de l’espoir et du courage à la population dans cette lutte contre la pandémie.
Une demande de l’évêque a été partagée aux responsables des communautés chrétiennes du diocèse pour que les clochers d’églises sonnent chaque jour, à midi et 18h.
«Dans notre cas à nous, pour les églises Sainte-Famille, Saint-Luc et Saint-Eugène, il y a déjà cette tradition-là, a indiqué, en entrevue téléphonique, le prêtre curé, Danik Savaria. On sonne toujours les cloches à midi et à 18h. On va simplement poursuivre.»
«C’est comme un appel à tous pour une prière commune, a ajouté le principal intéressé. C’est aussi un signe de solidarité.»
Parce que les rassemblements ne sont plus permis pour le moment, les messes et les célébrations, diffusées à la télé communautaire et sur Facebook, se déroulent à huis clos et la distanciation sociale est respectée entre les membres de la paroisse.
«On fonctionne à effectif très réduit, a confié le prêtre Danik Savaria. C’est une souffrance, évidemment, parce qu’on est habitués, tous les jours, et particulièrement toutes les fins de semaine, d’avoir un contact avec nos paroissiens.»
«Actuellement, c’est difficile parce qu’on est un peu privé de tout ça, a-t-il poursuivi. Plusieurs personnes dans nos paroissiens doivent même respecter les règles de confinement. C’est difficile et c’est pourquoi on a mis beaucoup l’accent sur la communion spirituelle en disant qu’il y a moyen d’être en communion autrement dans la prière.»
Le prêtre Danik Savaria invite d’ailleurs les gens à communiquer entre eux via par divers moyens comme les courriels, les textos, le téléphone ou autre pour ne pas «que ce temps de confinement ne soit un temps d’isolement».