Pas de temps mort à la popote roulante de Granby
COMMUNAUTÉ. Alors que le déconfinement s’amorce tranquillement, la demande de repas se maintient à la popote roulante du Centre d’action bénévole de Granby (CABG). Près d’une centaine de plats cuisinés sont quotidiennement livrés à domicile plus de deux mois après les premiers relents de la pandémie.
Inaugurée officiellement en septembre dernier, la popote roulante du CABG fonctionne à plein régime depuis le début de la crise. La semaine dernière, grâce à une horde de bénévoles affairés aux casseroles et aux fourneaux, elle a atteint le plateau symbolique des 106 repas cuisinés.
«D’une journée à l’autre, ça varie entre 95 et 100 repas. C’est dans la moyenne.» «Et il faut se rappeler que les gens ne sont pas obligés de les prendre tous les jours», explique Patrick Saint-Denis, responsable des services aux bénévoles au CABG.
Bien que quelques-uns de ces bénévoles «temporaires» soient retournés au travail, le service de livraison de la popote roulante n’a pas souffert de ces départs, soutient M. Saint-Denis.
«On a toujours des gens qui quittent et des nouveaux qui se rajoutent. Pour les bénévoles, ça va super bien parce que pour le moment, nous faisons appel à notre noyau de bénévoles de la popote.»
Reprise des transports
Avec la récente reprise des activités chirurgicales, le CABG prévoit prochainement une relance de son service de transports médicaux.
«Ça recommence un petit peu. On reçoit actuellement entre quatre et cinq demandes par semaine. Mais dans les prochaines semaines, je m’attends à ce qu’on retrouve notre vitesse de croisière», indique M. Saint-Denis.
Pour son service de transport, le GABG a dû toutefois regarnir sa banque de bénévoles puisqu’une majorité des accompagnateurs avaient plus de 70 ans.
Quant aux appels d’amitié, le CABG reçoit près d’une dizaine de demandes chaque semaine depuis le ralentissement des activités de la ligne téléphonique Granby à l’écoute (450 361-6111).
«Avec le beau temps, le moral hausse d’un ton. Tout le monde est bien de bonne humeur et heureux d’être actif et de rendre service. On le voit qu’ils (bénévoles) font ça de bon cœur. J’en ai même qu’ils ne veulent pas laisser leur place», raconte Patrick Saint-Denis.