Système de santé: Québec veut se préparer à une deuxième vague
COVID-19. Disant avoir appris de la première vague de la pandémie, le gouvernement du Québec met en place une série d’actions en vue d’une potentielle deuxième vague de la COVID-19. Ce plan d’action pour le système de santé et des services sociaux prévoit, entre autres, d’avoir un gestionnaire responsable pour chaque CHSLD et de réduire les délais de l’ensemble du processus de dépistage.
«Ce plan d’action ainsi que les sommes investies en Santé publique nous assurent une organisation et une coordination plus efficace pour la suite, et nous permettent par ailleurs d’attribuer la responsabilité et l’imputabilité aux dirigeants respectifs pour chacune des mesures à mettre en place. Les Québécois peuvent être assurés que nous mettons tout en œuvre pour les protéger de la COVID-19», souligne Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux en indiquant que les solutions à mettre en œuvre le seront d’ici le 30 septembre 2020.
Notamment, le gouvernement du Québec s’engage à:
- Avoir un gestionnaire responsable pour chaque CHSLD;
- Maintenir un accès sécuritaire pour les proches aidants;
- Offrir des services de soutien à domicile adaptés aux besoins des usagers;
- Maintenir le délestage au minimum pour les services sociaux;
- Recruter massivement des préposés dans les CHSLD;
- Interdire la mobilité de main-d’œuvre, tout en respectant de façon stricte les règles de prévention et de contrôle des infections (PCI);
- Réduire les délais de l’ensemble du processus de dépistage;
- Soutenir une offre de services optimale en chirurgie, en endoscopie et en imagerie médicale;
- Assurer l’approvisionnement en équipement de protection individuelle (ÉPI) en concluant des ententes avec des fabricants québécois pour la production de produits stratégiques;
- Rejoindre l’ensemble de la population par des communications ciblées et adaptées aux différents publics.
Le dévoilement de ce plan s’accompagne de l’annonce d’une somme de 106 M$ octroyée à la Santé publique pour embaucher des ressources humaines et acquérir des ressources matérielles. Grâce au recrutement d’environ 1000 équivalents temps complet, les établissements régionaux auront notamment une meilleure capacité à retracer rapidement les cas de COVID-19, à prévenir et à gérer les éclosions dans les différents milieux et à coordonner l’administration d’un éventuel vaccin selon le gouvernement québécois.