Ariane Vaillancourt à temps pour la première neige

CHANSON. On suit son parcours du coin de l’œil depuis quelques années déjà. Diplômée de l’École nationale de la chanson en 2013, puis enseignante de ladite école. On attendait donc cette carte de visite musicale depuis un petit moment… et la voilà juste à temps pour la première neige.

Ce mini-album a pris le temps qu’il lui fallait pour mijoter. Un projet écrit et composé en solo, mais auquel s’est joint le réalisateur Pilou (aka Peter Henry Phillips) et les musiciennes du quatuor à cordes 4ailes.

«Elles (4ailes) ont fait des choses magnifiques, ce sont des musiciennes merveilleuses», a souligné l’auteure-compositrice-interprète qui a su bien s’entourer.

Dans le cas de Pilou, Ariane ne le connaissait pas, mais a tenté le coup. «Je lui ai demandé s’il voulait travailler avec moi. Je sais qu’il fait beaucoup de musiques de film et mon univers est très cinématographique. Et son studio de St-Adrien est magnifique!», explique-t-elle.

«J’avais une bonne idée d’où je voulais aller, mais je voulais avoir sa vision des choses. Il me fallait quelqu’un pour polir les chansons», ajoute Ariane.

En sept morceaux (cinq chansons) elle crée un univers contemplatif, planant, enveloppant.

On a parfois l’impression d’entendre le vent siffler. Un vent glacial du nord qui souffle de spectaculaires rafales de neige. À l’écoute, on imagine un magnifique spectacle d’hiver qu’on contemple de l’intérieur.

Heureusement les violons et violoncelles ont le pouvoir du réconfort et la voix d’Ariane possède celui de l’apaisement. On a particulièrement aimé les pièces Banquise et Le son des cloches.

Le mini-album FIG.1 est disponible sur Bandcamp et une campagne de sociofinancement est aussi en cours sur la plateforme Haricot.

Ugo