Des spécimens musicaux à découvrir aux Labos de la chanson

Quand on entre à la Maison de la culture de Waterloo pour les Labos de l’École nationale de la chanson, on n’est pas trop certain de la distribution des rôles. Qui observe qui?

Le véritable sujet de l’expérimentation est-il l’artiste en formation sur scène? Ou bien est-ce le public qui joue les cobayes sous la loupe des jeunes musiciens?

Disons que c’est un peu les deux… Pour la première soirée, mercredi, huit auteurs-compositeurs-interprètes se sont relayés pour offrir une pièce originale et une reprise. Deux pièces qui donnent l’occasion de nous faire l’oreille et d’apprécier un échantillon de leur savoir-faire.

Deux noms ont particulièrement retenu notre attention…

D’abord un auteur habile, fin observateur, doué pour raconter une histoire en trois minutes et deux refrains. Olivier Lessard nous a conquis aux premières notes de sa chanson Faubourg.

Il a un air de Fred Pellerin et un timbre à la David Marin qui nous amènent en terrain connu, mais avec ses mots à lui. Des mots habilement choisis pour qu’on tende l’oreille jusqu’à la fin.

L’autre nom qui nous est resté en tête est celui d’Allyson Pétrin. Dès son arrivée en scène, elle nous a prévenus qu’elle n’était «pas du tout assumée». Ce qu’on a pu confirmer dans la première moitié de sa chanson le «Blues du perchoir».

On vivait même une certaine frustration à l’écouter retenir sa voix, presque la combattre, au lieu de lui laisser le «chant libre».

Elle a un superbe potentiel, un organe qui ne demande qu’à se déployer et on a hâte qu’elle l’assume pleinement. On espère seulement être là quand ça va enfin exploser!

Rendez-vous ce soir, 9 mars à 17h30, à la Maison de la culture de Waterloo pour la deuxième soirée des Labos et d’autres découvertes musicales!

Sinon, vous pouvez toujours patienter jusqu’en juin et vous garder la surprise pour le concert de fin d’année.

Ugo