Inauguration d’un grand projet régional

CULTURE. Sublime, grandiose, accessible. Les mots ne manquaient pas pour décrire le Musée à ciel ouvert Artria, inauguré en grande pompe aujourd’hui à Waterloo. Ce projet unique au Québec représente quatre ans d’efforts et plus de 1,2M$ d’investissement.

Artria – le parcours des œuvres en nature dénombre 47 sculptures monumentales réalisées lors de différents symposiums.

Les artistes proviennent des quatre coins du monde. Les sculpteurs de Granby Jean Côté et Roger Lapalme figurent parmi la liste. C’est d’ailleurs ce dernier qui a eu l’idée de ce musée à ciel ouvert et il s’est dit particulièrement heureux de le voir se concrétiser aujourd’hui.

Le musée est déployé sur une dizaine de sites différents à travers Granby, Waterloo, Shefford, Warden et Bromont. Des œuvres se retrouvent le long des pistes cyclables l’Estriade, La Campagnarde, La Granbyenne ainsi que des pistes du circuit patrimoine de Waterloo, du parc régional de la Haute-Yamaska, Daniel-Johnson et prochainement du parc national de la Yamaska.  

Le but du musée à ciel ouvert était justement de répondre aux attentes des amateurs de cyclotourisme. À la suite d’une étude de faisabilité, il était clair que ces amateurs de ballades en vélo étaient également des amateurs d’art.
 
D’autant plus que chaque année, 400 000 personnes empruntent le réseau cyclable de la Haute-Yamaska ce qui en fait l’un des plus fréquentés de la province.  

La commissaire au développement touristique de Commerce Tourisme Granby_région, Sylvie Vandal, guide ce projet depuis ses balbutiements. Elle parle d’un projet qui l’a emballée du début à la fin et qui a un bel avenir devant lui.

Le projet est une initiative régionale qui a demandé la collaboration de la MRC de la Haute-Yamaska, des différentes municipalités concernées, du gouvernement du Québec, du ministère de la Culture et des Communications, de Tourisme Cantons-de-l’Est et de Tourisme Québec.  

Le chargé de projet, Mario Chamberland, résume le concept en affirmant qu’il s’agit «d’un projet véritablement régional et issu d’une immense concertation».  

Ligne directrice
Les cinq municipalités ont adapté un milieu pour accueillir les sculptures. La création de cet environnement est un défi qui a été relevé par Danielle St-Jean, contremaître pour les parcs et les terrains de jeux de la ville Granby.

Même si elle travaille pour la ville de Granby, elle a développé les milieux des autres municipalités afin qu’il y ait une ligne directrice. « La sculpture guide toujours l’environnement. Ensuite on regarde l’environnement […] et on va travailler les contrastes pour faire ressorti les sculptures»,  explique celle qui a une formation d’architecte paysagiste dans une entrevue filmée.