Lire la rue, marcher le poème : premier ouvrage pour un prof de Granby
LITTÉRATURE. Professeur au département d’Arts et lettres du Cégep de Granby, Dominic Marcil présente son premier ouvrage «Lire la rue, marcher le poème». Il le lancera au 3e impérial ce vendredi (15 avril).
En plus d’enseigner au Cégep de Granby. Dominic Marcil préside le centre d’essai en art actuel. Son lancement se déroulera en formule 5 à 7. Sylvie Cotton, artiste actuellement en résidence au 3e impérial, offrira une performance. Il y aura également lecture d’extraits.
Lire la rue, marcher le poème est un essai sur la poésie et sur la déambulation urbaine.
Il a été rédigé à quatre mains par le professeur du Cégep de Granby et Hector Ruiz, professeur de littérature au Collège Montmorency.
Pour l’écrire, le duo s’est inspiré d’ateliers de création offerts dans le cadre de leurs cours.
Ce projet pédagogique a d’ailleurs valu aux professeurs le Prix innovation en enseignement de la poésie du festival international de la Poésie de Trois-Rivières en 2011.
Le projet consiste à éveiller les étudiants à la poésie en les invitant à déambuler dans les rues. «L’idée était de faire ressentir la lecture d’un poème par une vraie expérience», précise M. Marcil.
L’auteur prévient les lecteurs que l’essai n’est pas un ouvrage didactique. «Il est à l’esprit de la déambulation urbaine, c’est-à-dire très libre», précise l’auteur.
Des poèmes issus du projet pédagogique s’y retrouvent.
Un art qui se fane
Dominic Marcil collabore de temps en temps à des revues de poésie. Il a une maitrise en études littéraires de l’UQAM ainsi qu’un certificat en histoire de l’art.
Il relève que la poésie a connu de meilleurs jours. «Dans les années 1960-1970, il y a un buzz autour de la poésie. Maintenant, on en parle moins, on en lit moins».
«À mon sens, la poésie est un exercice de résistance et de liberté. Elle va à contre-courant de la production. Il y a une grande lenteur et une forme de sensibilité derrière la poésie», poursuit-il.
Lire la rue, marcher le poème
Dominic Marcil et Hector Ruiz
104 pages
Édition du Noroît